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02 mars 2008

"A ceux qui me disent : et les Palestiniens ? Je discuterai avec eux mais je ne leur céderai pas ma place." (Herbert Pagani)

Voici donc revenu, hélas, comme un vieux cauchemar récurrent, une période "chaude" au Proche-Orient. Une période de guerre ouverte où la plupart des médias prennent partie - encore et toujours - pour les ennemis d'Israël au motif qu'ils seraient "les plus faibles". Comme si, par exemple à l'hiver 1945, "les plus faibles" n'étaient pas les troupes nazies en déroute avec leurs pitoyables cohortes d'enfants soldats : on ne souvient guère d'élan de sympathie pour les vaincus de l'époque, au motif qu'ils avaient été écrasés par plus forts qu'eux. Comme si, définitivement épargnés de toute ombre de critique sous prétexte qu'ils ne posséderaient ni blindés, ni aviation, les islamo-fascistes du Hamas avaient acquis le droit de bombarder de leurs missiles de plus en plus perfectionnés et ad-vitam aeternam le territoire israélien, avec l'objectif non dissimulé d'anéantir totalement leur adversaire ... qui en plus n'aurait même pas le droit de se défendre !
Me reviennent alors en mémoire les paroles brûlantes du "Plaidoyer pour ma terre" d'Herbert Pagani, de cette chanson qui date de novembre 1975 - la date de l'infamante résolution de l'Assemblée Générale des Nations Unies assimilant le Sionisme à une forme de racisme.
La chanson commence par "L'autre jour, j'étais dans le métro et j'entends deux dames dire : 
"Encore ces Juifs avec leurs histoires de l'ONU, quels emmerdeurs !". Vers la fin, il y a ce passage, "A ceux qui me disent : et les Palestiniens ? (...) Je discuterai avec eux mais je ne leur céderai pas ma place. Il y a là-bas de la place pour deux peuples et deux nations". 

J.C