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31 juillet 2012

L'horreur économique des Jeux olympiques


Introduction :
Daniel Salvatore Schiffer a publié un article au vitriol dans le journal "Le Point" de la semaine dernière, dénonçant l'absence de scrupules éthiques des responsables actuels du CIO, l'idéal olympique dérivant sérieusement en faisant la part belle aux puissances d'argent ! Je ne publie, ci-dessous, que l'extrait relatif à l'acceptation des règles sexistes de la Charia, qui sont imposées dorénavant à des sportives originaires de plusieurs pays musulmans. A noter, enfin, que cet article oublie - et c'est dommage - un autre exemple d'aplatissement devant les pétrodollars : le refus de respecter une minute de silence en mémoire des 11 athlètes israéliens, assassinés aux J.O de Munich il y a 40 ans ...
J.C

Un intolérable apartheid sexiste 

Mais le sommet, dans cette série de scandales, se situe ailleurs, bien plus grave encore sur le plan éthique.
Car ce que ces pétrodollars auront finalement réussi à imposer, à travers ses principaux pourvoyeurs de fonds que sont les théocraties du golfe Persique (l'Iran, le Qatar, l'Arabie saoudite, le Brunei, le Bahrein, les Émirats arabes unis...), au CIO sans que celui-ci bronche, et justifie même au contraire ce genre de décisions au nom du respect des cultures, ce sont les très phallocrates et spécifiques règles de la charia plutôt que les principes les plus sacrés, théoriquement universels depuis deux millénaires, de la charte olympique : raison pour laquelle les femmes en provenance de ces pays seront obligées de porter, y compris lors de leurs différentes compétitions sportives, le voile islamique.
Ainsi ce que cet intolérable apartheid sexiste bafoue et nie même de manière aussi révoltante, par-delà l'ineptie de pareille attitude sportive, c'est l'esprit tout autant que la lettre de la très noble "charte olympique", laquelle dispose, textuellement, que "toute forme de discrimination (y compris du sexe) est incompatible avec l'appartenance au mouvement olympique". Mieux : son article 51 précise, noir sur blanc, qu'"aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique".
C'est dire si cet assourdissant et coupable silence du CIO, sur cette importante question de société, est en totale contradiction, non seulement avec ses propres valeurs morales, dont l'universalisme est censé être la clé de voûte, mais, de manière encore plus spécifique ici, avec l'engagement envers ce très louable principe d'égalité - entre hommes et femmes, en l'occurrence - telle qu'il se voit inscrit au coeur même de l'olympisme.

Les protestations de la Ligue du droit international des femmes (LDIF)

On comprend dès lors, devant ce prodigieux et funeste retour en arrière, où l'on assiste à l'abdication de toute exigence morale face à l'importance des enjeux économiques, à l'ampleur des intérêts financiers et à la primauté des stratégies géopolitiques, que la Ligue du droit international des femmes (la LDIF, association créée par Simone de Beauvoir) ait organisé ce 25 juillet, en plein centre de Londres, une manifestation lors de laquelle elle s'est employée à jeter symboliquement, dans la Tamise, la charte olympique dès lors que ceux-là mêmes qui ont été élus pour la protéger ont accepté, de manière aussi lâche et inadmissible, qu'elle se voit ainsi foulée aux pieds, niée dans sa raison d'être et bafouée jusque dans son essence même par une loi d'un autre âge : la charia, abominable matrice idéologique de l'obscurantisme religieux en ce qu'il a de plus rétrograde, sinon barbare, au regard de la condition féminine et, donc, au progrès de l'humanité !

Daniel Salvatore Schiffer,
"Le Point", 26 juillet 2012

Daniel Salvatore Shiffer est philosophe, auteur de Critique de la déraison pure - La faillite intellectuelle des nouveaux philosophes et de leurs épigones (Bourin Éditeur), porte-parole du Comité international contre la peine de mort et la lapidation ("One Law For All"), dont le siège est à Londres.

30 juillet 2012

Connaissez-vous ce charmant pays (suite) ?



La devinette du mois
- juillet 2012

Nouvelle devinette, dans la série que vous commencez maintenant à bien connaitre ... mais attention, le principe du jeu a changé depuis le mois dernier : c'est la gastronomie locale qui sert dorénavant de fil d'Ariane à ma série !

Celle de ce mois de juillet est assez facile ... et bien appétissante. Dans quel pays vous propose-t-on cet assortiment d'entrées, chaudes et froides ?

Quand à la devinette précédente - rappelez-vous, les succulentes crêpes au miel et fromage blanc, et bien il s'agissait ... de l'Egypte. Et ce dessert s'appelle "fitira".

J.C

29 juillet 2012

L'islam et l'Afrique

Claude Imbert


"Heureusement, il n'y a qu'un seul Afghanistan..." C'était le soupir de ceux qui combattirent l'État taliban, antre du terrorisme islamiste. Hélas, voici qu'un second se profile. Cette fois en Afrique, dans son Sahel semi-désertique. Le nomadisme caravanier s'y était, depuis quelques décennies, enrichi de trafics multiples et de rapts d'otages à la barbaresque. Puis, avec la complicité d'États voyous de la côte ouest, du trafic international de la drogue. Enfin donc, l'islam radical met sa patte sur le nord du Mali, arraché à la tutelle débile de Bamako.
Pour le continent noir, cette perspective d'un Afghanistan malien est grosse de menaces. Avant de heurter, ici ou là, l'aire des nations christianisées, l'islam djihadiste, exploitant les séquelles anarchiques de la guerre de Libye, enfonce son coin dans l'islam africain et sa séculaire sagesse. Cette chape vandale, déployée dans le nord du Mali sur Tombouctou - la cité sainte aux 300 000 manuscrits de l'antique civilisation négro-musulmane -, c'est le dernier drapeau noir dans la diaspora des fous d'Allah.

Que le "printemps arabe" ait partout - en Tunisie, Égypte, Libye - viré au "printemps islamiste" inspire à l'Occident, au Maghreb laïque et à toute l'Afrique une inquiétude croissante. Absent de la révolte populaire, l'islam politique y détourne, à son profit, l'éclosion libertaire. Exilés ou emprisonnés par Ben Ali, Moubarak et Kadhafi, les islamistes s'engouffrent dans le sillage des premières élections libres. La révolution y dévore ses enfants et les pionniers du "printemps arabe", amers et floués, abordent une nouvelle résistance.
En Egypte, pays ruiné, l'armée, par un coup d'État institutionnel et la bienveillance des dollars américains, dispute aux Frères musulmans le pouvoir arraché à Moubarak. En Tunisie, l'islam d'Ennahda et de son président Marzouki balance entre une modération affichée et les raids du salafisme intégriste contre les résistances laïques. Et d'abord celles de la femme tunisienne, la plus libérée de tout l'univers musulman. En Libye, l'anarchie tribale n'a pas encore désarmé. Bref, partout, l'avenir hésite entre un islam modéré, à la turque, et les coups de boutoir de l'intégrisme. Seules l'Algérie militaire et la Syrie de Bachar el-Assad affichent, contre l'islam politique, une violence assumée. Comme on imagine, les massacres syriens ne servent pas, en terre d'islam, la cause laïque...

C'est la confiscation d'une révolte touareg qui offre le nord du Mali au djihad islamiste. Seigneurs du désert, les Touaregs trouvèrent dans les séquelles de la guerre de Libye, ses mercenaires en fuite et ses énormes flux d'armes l'occasion de proclamer, par la dissidence, leur ressentiment de Maliens de seconde zone. Cette dissidence fut d'abord soutenue puis vite confisquée par l'islamisme radical qui, en Afrique, ne prospérait ouvertement que dans le bourbier somalien.

En Afrique de l'Ouest, une de ses factions imposait déjà la charia dans le nord du Nigeria, avec émeutes antichrétiennes. Dans tout le Sahel, l'intégrisme infiltrait prêcheurs et activistes. Le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, tous musulmans, s'alarment et s'activent désormais à la reconquête du Mali dépecé. Dans une clandestinité relative, des agents de la CIA, avec drones et avions de reconnaissance, et les services spéciaux français, bridés par le sort de nos otages, en préparent l'assistance logistique.
Cependant, dans le Nord dissident, à Gao ou à Tombouctou, en tragique détresse alimentaire et médicale, la charia voile les femmes et fouette l'adultère sur la place publique. Dans toute l'Afrique, les radios, les télévisions et les palabres des marchés propagent, loin du Sahel, un cortège assourdissant de peurs et de rumeurs.

En première ligne, l'islam noir - ses marabouts et son syncrétisme paisible - réveille sa longue aversion contre l'islam des "esclavagistes arabes" de l'ère pré-coloniale. Il dénonce les libéralités équivoques du messianisme saoudien.
Mais, bien au-delà, les pays - tels le Soudan, le Cameroun ou la Côte d'Ivoire - que traverse une frontière mouvante entre le Sud chrétien et le Nord musulman voient s'attiser des passions assoupies. Exemple : dans le Sud ivoirien, encore fidèle à l'ex-président Gbagbo, détenu au Tribunal international de La Haye, fermente une sourde insubordination au président Ouattara, musulman du Nord suspecté, bien malgré lui, de soutenir la poussée islamiste. Effet pervers : la France s'y voit accusée d'avoir combattu Gbagbo et d'avoir, par la guerre libyenne, contribué à la déstabilisation de l'Afrique...

L'islam est un fleuve immense parcouru de courants adverses. Ils divisent en profondeur le Moyen-Orient entre chiites et sunnites. En Afrique, voici que l'intégrisme infecte la sérénité de l'islam africain. Tortueuse évolution où Allah tarde à reconnaître les siens !

Claude Imbert
Le Point, 5 juillet 2012

27 juillet 2012

Merci, Sacha Baron Cohen !


C'est la première fois qu'un film s'attaque enfin, en les ridiculisant, aux dictateurs arabes : alors que leurs sinistres régimes auront imposé à leurs peuples, pendant des décennies, à la fois l'horreur de la répression et la bouffonnerie de leur propagande, étrangement nul metteur en scène, nul romancier n'avaient trouvé l'idée ou la motivation de les dénoncer ; par contre, que de films, que d'ébullition pour remuer le couteau dans la plaie de la mémoire occidentale à propos des guerres perdues ou stupides, de l'Algérie au Vietnam en passant par l'Irak !

Il fallait donc attendre la chute de plusieurs dictatures que l'on croyait éternelles, et surtout le courage d'un Juif, Sacha Baron Cohen, pour nous proposer "The dictator", un film qui restera dans les annales. Son personnage et l'histoire de sa chute évoquent furieusement Kadhafi, "général Aaladeen" dans le film : costumes de carnaval, amazones, cynisme éblouissant, grossièreté ... mille merci, il fallait l'oser ... mais dégustez plutôt la bande annonce, et courrez le voir !

J.C


25 juillet 2012

Agressions antisémites : anonymat requis pour les responsables ?


Vendredi dernier, c'était au tour du Président français du CFCM d'être reçu par le nouveau Président de la République. On trouvera sur cet article de "Libération", en lien, l'essentiel de ses propos à la presse, dont je reproduis l'extrait suivant.

"Le président du Conseil national du Culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, a souhaité vendredi qu'en cas d'agression, il ne soit pas fait mention de l'appartenance religieuse de l'agresseur ou de l'agressé, ceci afin d'éviter "les généralisations". Mohammed Moussaoui s'exprimait devant la presse dans la cour de l'Elysée, à l'issue d'un entretien avec le président François Hollande.
Au CFCM, "nous souhaitons que, lorsqu'il y a une agression, l'origine ou l'appartenance religieuse de l'agressé ou de l'agresseur ne soient pas mises systématiquement en avant sans prendre les précautions qui s'imposent", a-t-il affirmé.
Selon lui, "une agression contre un musulman n'est pas forcément un acte anti-musulman. Dans notre pays, les agressions émanant d'imbéciles existent, la probabilité pour que l'agressé soit musulman n'est pas nulle, comme la probabilité pour que l'agresseur soit musulman n'est pas nulle. Et je pourrais dire autant pour les juifs, pour les catholiques, les protestants".
En bref, on aura compris que le souci de défendre sa communauté contre la "stigmatisation" (terme décidément à la mode), semble l'emporter sur un minimum de considération, et pour la vérité du terrain - j'y reviens immédiatement - et sur un sens civique élémentaire, qui l'aurait conduit à analyser l'antisémitisme en milieu musulman, à le dénoncer et à le combattre : une attitude, hélas, confirmée - avec les brillantes exceptions qui confirment la règle - pour la majorité des institutions, laïques ou religieuses, représentant au sens large, "l'islam de France", et ce depuis l'attentat de l'école Ozar Hatorah de Toulouse ...
A propos de la réalité du terrain, je reproduis la réaction de mon ami Sammy Ghozlan, au nom du Bureau National de Vigilance contre l'Antisémitisme :
"Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme a reçu un grand nombre de réactions suscitées par les déclarations du président du Conseil Français du Culte Musulman exprimées ce vendredi 20 juillet après sa rencontre à l Élysée avec le Président de la république. Selon M. MOUSSAOUI en cas d agressions l’appartenance à une religion de l’auteur ou de la victime ne devrait pas être mentionnée. 
Le BNVCA comprend le souci du président du CFCM de prévenir toute stigmatisation des uns ou des autres quand il s'agit d’une infraction qui relève du droit commun. Toutefois Pour le BNVCA il est utile et nécessaire de faire connaître, tant à l’opinion qu’aux enquêteurs le signalement des délinquants et celui des victimes, notamment quand celles ci sont agressées en raison de leur appartenance au judaïsme, et ce par des individus qui affichent leur motivation antisémite expriment leur haine antijuive et le font au nom de l idéologie qui les anime. Pour le Bnvca la description du signalement des uns et des autres est de nature à les identifier.
 Le Bnvca considère que la proposition du président du CFCM n’est pas réaliste. Depuis 12 ans la majorité des enquêtes concernant les agressions antisémites conduisent à des délinquants décrits comme étant origine africaine ou nord africaine. Pour le Bnvca il appartient au Pdt du CFCM d’intervenir auprès des membres de la communauté qu’il est sensé représenter plutôt que de tenter de mettre le couvercle sur la marmite.
 Le BNVCA rappelle qu’en dépit des nombreuses agressions que les Juifs ont subies ils n ont jamais riposté ni exercé de vengeance privée. Ils s’en remettent a la justice et en appellent a la responsabilité de tous les dirigeants concernés et lucides. Le Bnvca continuera d'être vigilant."

D'une manière beaucoup plus concise, le CRIF a, de son côté, officiellement réagi, par un communiqué publié par l'A.F.P, et qui représente vraiment une ébauche de "code éthique" pour traiter ces sujets dans les médias :
"Le CRIF pense que la mention des appartenances religieuses de l'agresseur ou de l'agressé ne doivent pas être faites quand il est établi que le mobile du méfait ne met en jeu ni l'une ni l'autre. 
Mais quand un individu agit au nom d'une religion, identité ou idéologie pour porter préjudice à un individu en raison de sa religion, identité ou idéologie, cela doit être connu du public qui est en droit d'être alerté de ce type de criminalité afin de lutter contre elle de manière plus consciente et efficace."
Bref, on l'aura compris ... c'est un sujet de fond qui sera certainement discuté - et hélas peut-être aussi disputé - lors des prochaines rencontres entre les deux institutions !

J.C

24 juillet 2012

De Bourgas au Vel d'Hiv ...

Arrivée de François Hollande pour les cérémonies de 
la rafle du Vel d'Hiv, 22 juillet 2012 (photo AFP)

Ravi de retrouver mes lecteurs fidèles pour une petite quinzaine !

L'actualité n'aura pas chômé pendant ces deux dernières semaines, et il est impossible de tout évoquer : juste dire, en quelques mots, que au delà de ce qui concerne directement ma communauté et ses légitimes angoisses, l'Histoire semble s'accélérer et cela aura un impact inévitable - heureux ou malheureux, seul l'avenir le dira - à la fois pour Israël et le peuple juif : une véritable guerre civile maintenant en Syrie, à quelques kilomètres des frontières, avec la certitude qu'Assad tombera plus vite que prévu - même si cette bonne nouvelle est tempérée par l'angoisse de voir son arsenal chimique tomber chez pires que lui ; des sondages qui, maintenant, donnent Obama menacé, ce qui en réjouira beaucoup - car clairement il n'aura pas été un grand Président -, mais en même temps fait peser l'hypothèque d'un nouveau locataire de la Maison Blanche, inexpérimenté et sans charisme ; et enfin, et comment l'oublier avec l'annonce de dizaines de milliers de licenciements partout, une situation économique très dégradée, qui risque de décrédibiliser (trop ?) vite notre nouveau gouvernement, sans parler du reste de l'Europe où la situation est pire encore ... et on choisit souvent les mêmes boucs émissaires !

C'est donc au milieu de la torpeur de l'été qu'Israël aura revécu le cauchemar du terrorisme, cette fois bien loin du pays mais avec les mêmes images traumatisantes d'un bus explosé et de jeunes fauchés par un kamikaze ... L'attentat en Bulgarie, redouté ici comme ailleurs, fait suite à des dizaines de tentatives du Hezbollah, commandité par l'Iran pour "venger" - ces fanatiques trouvent naturel de tuer des civils pour cela - les actions du Mossad contre le programme nucléaire des Ayatollahs. J'ai été, comme beaucoup, plus que choqué, par le traitement vraiment léger accordé par nos télévisions à ce massacre de touristes ; par contraste, combien de reportages, combien de "unes" consacrées à la tuerie près de Denver, perpétrée juste après par un psychopathe ! Sans verser dans le délire de la persécution, sans accabler systématiquement les média, cela redonne l'impression que pour trop de journalistes - et donc pour le public qu'ils formatent - il y a des victimes "plus innocentes que d'autres" ...
Mais l'actualité cela a été, aussi et surtout, le remarquable discours de François Hollande pour les commémorations des 70 ans de la rafle du Vel d'Hiv ... un discours synthétisé dans cet article du blog "Un socialiste à l'Elysée" que vous trouverez en lien. Remarquable discours, car il va bien au delà de celui de Chirac en 1995 : oui, la France de Vichy s'est directement associée à la Shoah, comme tous les sous-traitants européens des nazis, toutes les polices ayant fiché, traqué, arrêté, déporté les Juifs partout ... mais depuis 17 ans, les choses ont changé aussi car l'antisémitisme est de retour : or c'est la première fois qu'un Président de la République le dit, enfin. Cet antisémitisme - il ne pouvait pas parler des "territoires perdus de la République", mais l'allusion était transparente, quand il a parlé de "mémoire perdue" - cet antisémitisme est directement lié à l'importation du conflit israélo palestinien ; il fanatise certains jeunes d'origine maghrébine ou africaine, qui insultent, traquent, frappent et parfois pire encore, des jeunes Juifs de leur âge ... Ces voyous, qui hurlent lorsqu'on aborde la Shoah à l'école, et bien, trop de professeurs les ont subis, eux et leur encadrement ; cet antisémitisme, qu'il n'est toujours pas "politiquement correct" de dénoncer, il semble qu'une partie de la Gauche le voit en face, enfin ! Avant ce discours, il y avait eu aussi le dossier du "Nouvel Obs" sur ce phénomène (voir sur cet autre lien), et c'était déjà un pavé dans la mare, alors même que les agressions ont explosé depuis la tuerie de Toulouse.

Face à cette prise de conscience, le CFCM, reçu par François Hollande deux jours avant son discours, a réagi de façon défensive et maladroite : le CRIF lui a répondu ... mais j'y reviendrai plus tard, dans un autre article !

J.C

10 juillet 2012

Première pause ...



Chers et fidèles lecteurs,

Voici venu le temps de vous laisser pour une "première pause". Rien d'étonnant, car c'est la période des vacances ... vacances que je serai obligé de fractionner cette fois, entre juillet et août. Rien de grave cependant, car comme je vous l'avais aussi dévoilé il y a quelques semaines, arrivent maintenant les "très grandes vacances" avec la retraite ; et la possibilité, je l'espère, de rendre petit à petit ce blog encore plus intéressant !

Portez-vous bien, bon repos pour ceux qui partent, bon courage au travail pour ceux qui restent : et rendez-vous le mardi 24 juillet. 

J.C

09 juillet 2012

Michele Cortegiani, artiste oublié !

"Tunisienne à la jarre", toile de Michèle Cortegiani

Une toile sur la Toile
- juillet 2012

On trouve vraiment peu de choses sur l'artiste qui nous a laissé ce joli tableau, Michele Cortegiani.
 
Présenté parfois comme un peintre français, il faut aller sur  ce site italien pour savoir qu'il est né à Naples en 1857, pour vivre ensuite en Tunisie où il est décédé en 1919. 
On découvrira sur ce lien, quelques uns de ces tableaux, à la fois précis et d'une grande douceur de coloris.

J.C

08 juillet 2012

Rediffusions de l'été


Comme tous les étés, "Rencontre" prend des vacances ... avec son producteur !

Ce sera l'occasion, pour celles et ceux qui les auront ratées, d'écouter des émissions de la saison passée. Il y en aura 2 en juillet, puis chaque dimanche du mois d'août, et toujours à 9h30 le matin.

Pour en savoir plus sur ces émissions, cliquer en "lien permanent", colonne de droite de cette page, et consultez les pages "Invités et émission", année 2011 et année 2012.

Voici le programme ...

- Le 15 juillet 2012 :

Rediffusion de l'émission du 12 février 2012
"Le Qatar, bon ou mauvais génie du monde arabe ?"
Invité : M. Farid HANNACHE

- Le 29 juillet 2012 :

Rediffusion de l'émission du 22 avril 2012
"L'Afrique, nouveau terrain pour l'islam radical ?"
Invité : M. Marah SADAY

- Le 5 août 2012 :

Rediffusion de l'émission du 9 octobre 2011
"Les réfugiés palestiniens dans le monde arabe, une radiographie"
Invité : M. Charles MEYER

- Le 12 août 2012 :

Rediffusion de l'émission du 23 octobre 2011
"Les réfugiés palestiniens, otages de la diplomatie"
Invité : M. Charles MEYER

- Le 19 août 2012 :

Rediffusion de l'émission 20 mai 2012
"Rencontre fête ses 15 ans !"
Invité : M. André NAHUM

- Le 26 août 2012 :

Rediffusion de l'émission du 17 juin 2012
"La mémoire des Juifs d'Algérie"
Invité : M. Denis COHEN-TANNOUDJI

Bonne écoute !

J.C