Impossible de publier sur le blog un « Mois de la Tunisie » sans rendre hommage aux miens, les « Tunes », Juifs de ce pays du Maghreb désormais dispersés - à l’exception d’une communauté résiduelle d’environ 1600 âmes en 2007, dont la moitié vivant dans l’île de Djerba.
Il serait ridicule de publier un article rendant compte, même de façon lapidaire, d’une histoire plus que deux fois millénaire - en ce qui concerne les Juifs djerbiens en tout cas. Aussi vais-je faire court en vous mettant sur quelques pistes, qui seront autant d’hommage rendus à des amis qui se sont faits les historiens et chroniqueurs de leur communauté.
Tout d’abord Jean-Pierre Allali, qui a publié en particulier un très émouvant album de photographies anciennes dans la collection « Images de Mémoire », Gil Wern Editions (mon illustration). On lui doit également un bref historique, publié sur le site « sefarad.org » en lien permanent (cliquer ici). Son article insiste sur les dernières années, plutôt tristes, avec à la fois l’exode et certains incidents antisémites ayant marqué la Tunisie ces dernières années. Jean-Pierre conclue son article ainsi :
« Le temps où l’on voyait se dessiner une nouvelle ère d’or entre la Tunisie et ses enfants juifs, ceux restés au pays comme ceux vivant en France, en Amérique ou en Israël, s’éloigne avec l’aggravation du conflit israélo-arabe. Mais la nostalgie demeure, toujours vivace.
L’inquiétude, donc, la « rasra » tune, mais aussi et toujours le spleen, « l’ ouarche » du temps jadis définitivement révolu. Avec, malgré tout, en toile de fond, l’espoir tenace de retrouvailles proches dans la paix et la sérénité. »
Dans le même ordre d’idées, bref et insistant surtout sur l’épisode du « grand départ », le chapitre du site FIROJPAM consacré aux Juifs de Tunisie (lire ici). Mais il est vrai que ce site, consacré aux Juifs de Terre d’islam qui ont tout perdu - et dont l’histoire est parfaitement méconnue du grand public - a d’abord pour objectif de rappeler spoliations et injustices, quitte à ne pas faire dans la nuance ...
Beaucoup plus complet et plus riche pour les siècles reculés, cet article des historiens Robert Attal et Claude Sitbon publié sur le site "chemla.org" : il est vrai que les mêmes Attal et Sitbon sont les auteurs d’un monumental ouvrage, « Regards sur les Juifs de Tunisie (Editions Albin Michel) et qui avait été mon livre de chevet ... en 1979 !
Comment évoquer les Juifs de Tunisie sans parler de mon ami André Nahum, mon « collègue » de Judaïques FM ? Je lui ai rendu un hommage mérité dans un article publié dans les premiers mois de ce blog, que je vous invite à relire en allant sur ce lien. Il a publié de nombreux livres restituant le patrimoine et l’histoire de notre communauté, que vous découvrirez en allant sur la page qui lui est consacré sur le site « harissa.com ».
L’histoire de ma communauté d'origine a fait l’objet des savantes recherches de la S.H.J.T ("Société d'Histoire des Juifs de Tunisie") qui a déjà, et à plusieurs reprises, été l’invitée de mon émission. Pour en savoir plus sur cette société savante présidée par le professeur Claude Nataf, écrire à son siège : 45 rue La Bruyère, 75.009 Paris.
Il serait ridicule de publier un article rendant compte, même de façon lapidaire, d’une histoire plus que deux fois millénaire - en ce qui concerne les Juifs djerbiens en tout cas. Aussi vais-je faire court en vous mettant sur quelques pistes, qui seront autant d’hommage rendus à des amis qui se sont faits les historiens et chroniqueurs de leur communauté.
Tout d’abord Jean-Pierre Allali, qui a publié en particulier un très émouvant album de photographies anciennes dans la collection « Images de Mémoire », Gil Wern Editions (mon illustration). On lui doit également un bref historique, publié sur le site « sefarad.org » en lien permanent (cliquer ici). Son article insiste sur les dernières années, plutôt tristes, avec à la fois l’exode et certains incidents antisémites ayant marqué la Tunisie ces dernières années. Jean-Pierre conclue son article ainsi :
« Le temps où l’on voyait se dessiner une nouvelle ère d’or entre la Tunisie et ses enfants juifs, ceux restés au pays comme ceux vivant en France, en Amérique ou en Israël, s’éloigne avec l’aggravation du conflit israélo-arabe. Mais la nostalgie demeure, toujours vivace.
L’inquiétude, donc, la « rasra » tune, mais aussi et toujours le spleen, « l’ ouarche » du temps jadis définitivement révolu. Avec, malgré tout, en toile de fond, l’espoir tenace de retrouvailles proches dans la paix et la sérénité. »
Dans le même ordre d’idées, bref et insistant surtout sur l’épisode du « grand départ », le chapitre du site FIROJPAM consacré aux Juifs de Tunisie (lire ici). Mais il est vrai que ce site, consacré aux Juifs de Terre d’islam qui ont tout perdu - et dont l’histoire est parfaitement méconnue du grand public - a d’abord pour objectif de rappeler spoliations et injustices, quitte à ne pas faire dans la nuance ...
Beaucoup plus complet et plus riche pour les siècles reculés, cet article des historiens Robert Attal et Claude Sitbon publié sur le site "chemla.org" : il est vrai que les mêmes Attal et Sitbon sont les auteurs d’un monumental ouvrage, « Regards sur les Juifs de Tunisie (Editions Albin Michel) et qui avait été mon livre de chevet ... en 1979 !
Comment évoquer les Juifs de Tunisie sans parler de mon ami André Nahum, mon « collègue » de Judaïques FM ? Je lui ai rendu un hommage mérité dans un article publié dans les premiers mois de ce blog, que je vous invite à relire en allant sur ce lien. Il a publié de nombreux livres restituant le patrimoine et l’histoire de notre communauté, que vous découvrirez en allant sur la page qui lui est consacré sur le site « harissa.com ».
L’histoire de ma communauté d'origine a fait l’objet des savantes recherches de la S.H.J.T ("Société d'Histoire des Juifs de Tunisie") qui a déjà, et à plusieurs reprises, été l’invitée de mon émission. Pour en savoir plus sur cette société savante présidée par le professeur Claude Nataf, écrire à son siège : 45 rue La Bruyère, 75.009 Paris.
Enfin, et même si finir ainsi cet article semblera bien mélancolique, les cimetières figent dans la pierre ou le marbre la mémoire de communautés ... Ainsi, le cimetière du Borgel, aux portes de Tunis, comprend quelques 20.000 tombes, hélas en majorité abandonnées et qui ont bien peu de visiteurs. C'est la marque des terres de Diaspora d'où sont partis la plupart des Juifs, que de compter plus de sépultures que de descendants vivant sur place ! Une association s'est constituée récemment pour participer à la préservation de ce cimetière, elle compte parmi ses fondateurs mon amie Monique Hayoun qui se dévoue tellement pour la mémoire judéo-tunisienne. Un site (www.leborgel.com) est en ligne pour accéder à plus d'informations.
J.C
J.C