Voici donc venu le moment de finir ce « mois de la Tunisie ». J’ai essayé de vous parler du pays de mon enfance de la façon la plus complète possible, en évoquant sa place dans le monde d’aujourd’hui aussi bien que des pages de l’Histoire contemporaine, les grands sujets comme les clins d’œil nostalgiques, et ma propre communauté tout en n'oubliant pas trop le reste ...
Je me permets pour finir d’évoquer des souvenirs personnels et lointains, qui n’ont en apparence que peu de rapport avec ce dossier. Et pourtant ... Le « Breguet deux ponts » était une figure mythique des cieux méditerranéens il y a une cinquantaine d’années ! Construit à seulement une douzaine d’exemplaires, il fut exclusivement utilisé par Air France sur ses lignes d’Afrique du Nord. Et c’est ainsi que mes souvenirs de vacances d’été « en Métropole » me font toujours penser à cette espèce de carpe métallique, très laide, et dont je redoutais terriblement chaque voyage dans ses entrailles, surtout par temps d’orage. Très bruyant - comme tout bon vieil avion à hélices - il était particulièrement inconfortable lorsque l’on avait la malchance de voyager dans le pont inférieur. A cet époque, où si peu de personnes prenaient l’avion, chaque Tunis-Paris était une petite aventure : j’ai même le souvenir d’escales en Corse ! A cet époque aussi, l’aéroport d’El-Aouina était une modeste bâtisse blanche, où l’on pouvait admirer les carlingues d'avions étincelant sous le soleil, tout en dégustant, en terrasse et tout près du tarmac, un soda dans le petit café à l’ombre d’un figuier. A cette époque enfin - je le réalise en revoyant cette photo - certains avions civils, avec leur carlingue plate et leur dérive, faisaient plus penser aux bombardiers de la Seconde Guerre Mondiale qu’aux zincs d’aujourd’hui : c’est à ce genre de détails que l’on réalise que son enfance remonte à très longtemps ... et que j’ai envie, en repensant à ces années et à la Tunisie perdue, de chanter cette déchirante chanson de Serge Lama, dont voici deux couplets :
« Mon enfance m’appelle sur des plages de sable,
Mon enfance m’appelle sur des plages dorées,
Sur elles sont venues s’inscrire impitoyables
De nombreuses années.
(...)
On récolte l’ennui quand on a ce que l’on veut,
Oh mon enfance quelle envie
D’aller chez toi finir ma vie. »
Je me permets pour finir d’évoquer des souvenirs personnels et lointains, qui n’ont en apparence que peu de rapport avec ce dossier. Et pourtant ... Le « Breguet deux ponts » était une figure mythique des cieux méditerranéens il y a une cinquantaine d’années ! Construit à seulement une douzaine d’exemplaires, il fut exclusivement utilisé par Air France sur ses lignes d’Afrique du Nord. Et c’est ainsi que mes souvenirs de vacances d’été « en Métropole » me font toujours penser à cette espèce de carpe métallique, très laide, et dont je redoutais terriblement chaque voyage dans ses entrailles, surtout par temps d’orage. Très bruyant - comme tout bon vieil avion à hélices - il était particulièrement inconfortable lorsque l’on avait la malchance de voyager dans le pont inférieur. A cet époque, où si peu de personnes prenaient l’avion, chaque Tunis-Paris était une petite aventure : j’ai même le souvenir d’escales en Corse ! A cet époque aussi, l’aéroport d’El-Aouina était une modeste bâtisse blanche, où l’on pouvait admirer les carlingues d'avions étincelant sous le soleil, tout en dégustant, en terrasse et tout près du tarmac, un soda dans le petit café à l’ombre d’un figuier. A cette époque enfin - je le réalise en revoyant cette photo - certains avions civils, avec leur carlingue plate et leur dérive, faisaient plus penser aux bombardiers de la Seconde Guerre Mondiale qu’aux zincs d’aujourd’hui : c’est à ce genre de détails que l’on réalise que son enfance remonte à très longtemps ... et que j’ai envie, en repensant à ces années et à la Tunisie perdue, de chanter cette déchirante chanson de Serge Lama, dont voici deux couplets :
« Mon enfance m’appelle sur des plages de sable,
Mon enfance m’appelle sur des plages dorées,
Sur elles sont venues s’inscrire impitoyables
De nombreuses années.
(...)
On récolte l’ennui quand on a ce que l’on veut,
Oh mon enfance quelle envie
D’aller chez toi finir ma vie. »
J.C