Enfin !
Après l’ignominie de la pseudo « conférence » sur l’Holocauste organisée à Téhéran les 11 et 12 décembre, voilà une réaction concrète, qui va au-delà des regrets, condamnations ou déclarations creuses qui n’ont jamais eu le moindre effet sur les dirigeants iraniens.
Après l’ignominie de la pseudo « conférence » sur l’Holocauste organisée à Téhéran les 11 et 12 décembre, voilà une réaction concrète, qui va au-delà des regrets, condamnations ou déclarations creuses qui n’ont jamais eu le moindre effet sur les dirigeants iraniens.
Je l’ai appris ce matin en découvrant un article sur le site du « Haaretz » (lire ici). Heureuse surprise, c’est une personnalité que j’ai eu l’honneur d’avoir comme invité cette semaine à mon émission, qui a organisé ce boycott ! François Heisbourg, président de « l’International Institute for Strategic Studies » de Londres et du « Geneva Center for Security Policy », conseiller spécial à la « Fondation pour la Recherche Stratégique », a répondu par téléphone à quelques questions du journal ; je résume ci-dessous ses propos :
- d’abord il s’agit d’une décision morale, et non politique ; il faut faire comprendre à Téhéran qu’il y a un prix à payer lorsqu’une « ligne rouge » est franchie ;
- ensuite ce boycott ne sera levé qu’après un rejet clair et net par les Iraniens des théories négationnistes ;
- enfin pour l’Institut de Téhéran, c’est l’équivalent d’une rupture des relations diplomatiques à l’échelle des pays ; or l’IPIS est la principale interface iranienne vis-à-vis des chercheurs étrangers, cette rupture leur fera donc un tort certain.
J.C