et Omar el-Béchir, Khartoum le 1er mars 2007
(Photo A.P)
Il y a des photos de famille qui valent le déplacement ...
Mahmoud Ahmadinejad, alias "petit nabot antisémite", vient de se rendre dans un pays ami. Cette fois, après le Venezuela (voir article du 14 février), ce fut un état bien sympathique, lui aussi dirigé par des Islamistes : le Soudan. On le voit donc, sur ce cliché, entendre l'air très inspiré les hymnes nationaux des deux pays, alors qu'il vient d'achever une visite à Khartoum, jeudi dernier 1er mars. A ses côtés, le président soudanais Omar el-Béchir, officier putshiste régnant sur un pays régi par la "charia".
La légende de la photo Associated Press nous apprend qu'Ahmadinejad a prononcé une conférence dans un institut soudanais, et a dénoncé les agissements des Etats-Unis et d'Israël, responsables (sic) des malheurs du Monde. On ne peut l'en blâmer, car - de son point de vue - il a bien raison. Ah, que le concert des Nations serait heureux et paisible, si l'on pouvait exterminer tranquillement des Noirs musulmans refusant d'être arabisés (les habitants du Darfour), ou des Israéliens juifs refusant de perdre leur pays ! Comme il serait juste, et normal, que l'on puisse génocider tranquillement, sans résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU ... quelques centaines de milliers de Soudanais, déjà ; et des millions de Juifs et Arabes réunis, si l'autre taré arrive à se fabriquer une arme nucléaire et à "supprimer Israël de la surface de la terre", comme il l'a promis !
Je me souviens d'une blague, idiote, qui me faisait rire, alors petit écolier : "quand un gendarme rit, tous les gendarmes rient dans la gendarmerie". En plus sinistre et en voyant ces deux bobines, j'ai envie de transposer : "Quand un génocideur en action reçoit un génocideur en projet, ils se racontent des histoires de génocides".
J.C