Bien que certains soient d’origine ashkénaze, la grande majorité d’entre eux est de rite séfarade, dans le sens vraiment étymologique du mot : "originaire d’Espagne", comme leurs ancêtres aux patronymes espagnols, chassés par l’infâme édit de Philippe II et Isabelle la Catholique et généreusement accueillis dans l’Empire Ottoman.
Contrairement à leurs frères du Maghreb qui furent, plus ou moins rapidement, "arabisés" et perdirent leur langue d’origine, ceux de Turquie et des Balkans ont conservé jusqu’à il y a peu l’usage du dialecte judéo-espagnol (lire sur l'encyclopédie Wikipedia). Hélas, la Shoah, qui devait en particulier complètement détruire la Communauté de Salonique - et faucher au passage les Juifs de nationalité turque, grecque ou bulgare réfugiés en France au lendemain des guerres balkaniques -, et le départ vers Israël ou d’autres Diasporas ont contribué à éteindre ce patrimoine séculaire.
Mon amie Claudine Barouhiel, elle-même d’origine turque, a écrit pour le blog un reportage sans langue de bois sur la communauté juive d’Istanbul, qui s’inquiète pour son avenir (lire ici). Ici, en France, elle se bat avec l’association "Al Syete" pour la préservation de la vieille synagogue de la rue Popincourt (Paris, 11ème), fondée en 1910 par des Juifs d’origine turque ou de Salonique : ses adhérents veulent transformer le lieu en centre culturel, alors que, pour des raisons économiques, le Consistoire Israélite de Paris veut vendre le bâtiment ! Visitez le blog de l'association.
Enfin, comme tout patrimoine, celui des judéo-espagnols est aussi musical : en surfant, j’ai découvert cette adresse où vous pourrez entendre des tas de chansons traditionnelles !
J.C
Contrairement à leurs frères du Maghreb qui furent, plus ou moins rapidement, "arabisés" et perdirent leur langue d’origine, ceux de Turquie et des Balkans ont conservé jusqu’à il y a peu l’usage du dialecte judéo-espagnol (lire sur l'encyclopédie Wikipedia). Hélas, la Shoah, qui devait en particulier complètement détruire la Communauté de Salonique - et faucher au passage les Juifs de nationalité turque, grecque ou bulgare réfugiés en France au lendemain des guerres balkaniques -, et le départ vers Israël ou d’autres Diasporas ont contribué à éteindre ce patrimoine séculaire.
Mon amie Claudine Barouhiel, elle-même d’origine turque, a écrit pour le blog un reportage sans langue de bois sur la communauté juive d’Istanbul, qui s’inquiète pour son avenir (lire ici). Ici, en France, elle se bat avec l’association "Al Syete" pour la préservation de la vieille synagogue de la rue Popincourt (Paris, 11ème), fondée en 1910 par des Juifs d’origine turque ou de Salonique : ses adhérents veulent transformer le lieu en centre culturel, alors que, pour des raisons économiques, le Consistoire Israélite de Paris veut vendre le bâtiment ! Visitez le blog de l'association.
Enfin, comme tout patrimoine, celui des judéo-espagnols est aussi musical : en surfant, j’ai découvert cette adresse où vous pourrez entendre des tas de chansons traditionnelles !
J.C