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25 janvier 2013

Tombouctou, trésors détruits




Introduction trouvée sur Wikipedia : "Surnommée « la ville aux 333 saints » ou « la perle du désert », sa visite en 1828 par le Français René Caillé a fait grand bruit à l'époque en Europe".
On trouvera l'article complet sur ce lien.

Un large extrait sur les fameux manuscrits de Tombouctou :

Le vrai trésor de Tombouctou est constitué par un ensemble de près de cent mille manuscrits détenus par les grandes familles de la ville2. Ces manuscrits, dont certains datent de l'époque préislamique remontant au XIIe siècle, sont conservés depuis des siècles comme des secrets de famille. Ils sont pour la plupart écrits en arabe ou en peul, par des savants originaires de l'ancien empire du Mali et contiennent un savoir didactique notamment dans les domaines de l'astronomie, de la musique, de la botanique… Des manuscrits plus récents couvrent les domaines du droit, des sciences, de l'histoire (avec d'inestimables documents comme le Tarikh el-Fettash (Chronique du chercheur) de Mahmoud Kati sur l'histoire du Soudan au XVe siècle et le Tarikh es-Sudan (Chronique du Soudan) d'Abderrahmane Es Saâdi au XVIIe siècle), de la religion, du commerce. (...). Mais ces manuscrits pourraient bien être menacés après la prise de Tombouctou par les Touaregs, surtout après que les troupes d'Al-Qaida au Maghreb islamique eurent incendié le mausolée du saint musulman Sidi Mahmoud Ben Amar, ce qui fait craindre une menace sur certaines œuvres jugées « impies » par Al-Qaïda13

Mais Tombouctou, ce sont aussi des monuments vieux de plusieurs siècles, Mosquées et Mausolées, qui ont été eux aussi saccagés par les fanatiques du mouvement Ansar Edine : le même islam salafiste, qui interdit toute forme d'art associé à la religion et proscrit le culte des Saints locaux, a détruit en pays Touareg comme ailleurs, ces vestiges d'une antique civilisation musulmane locale.


Ci-dessous, des photos des principaux monuments de la ville avant leur destruction.



 Et, photo la plus triste, celle des barbares en plein travail ...


J.C