Noce juive au Maroc, tableau d'Eugène Delacroix
Une toile sur la Toile
- mars 2019
Eugène
Delacroix (1798-1863) fut sans doute le plus brillant représentant du
romantisme dans la peinture française du 19ème siècle. Un voyage
réalisé en Afrique du Nord, et plus particulièrement au Maroc, allait le
marquer particulièrement et inspirer certains de ses tableaux les plus connus.
Ci-dessous, l’extrait de Wikipedia sur ce sujet :
En
1831, Eugène Delacroix accompagne pendant sept mois la mission diplomatique que
Louis-Philippe a confié à Charles-Edgar, comte de Mornay (1803-1878) auprès du sultan
du Maroc Moulay Abd er-Rahman (1778-1859). Mornay doit porter un message de
paix et rassurer le Sultan et les britanniques, inquiets après la conquête de
l'Algérie par la France.
Ce
voyage allait marquer profondément le peintre. Delacroix découvre l'Andalousie
espagnole et l'Afrique du Nord, le Maroc, et l'Algérie : leurs paysages,
leurs architectures, leurs populations tant musulmanes que juives leurs mœurs,
leurs arts de vivre et costumes. Le peintre note inlassablement, réalise des
dessins et aquarelles, qui constituent un des premiers carnets de voyage où il
décrit ce qu'il découvre. Ce voyage est primordial pour sa technique et son
esthétique. Il en rapporte sept carnets constituant son journal de voyage, dont
seulement quatre sont conservés.
Par
la suite tout au long de sa vie, il reviendra régulièrement au thème marocain
dans plus de quatre-vingts peintures sur des thèmes « orientaux »,
notamment Les Femmes d'Alger dans leur appartement (1834, musée du
Louvre), La Noce juive au Maroc (1841, musée du Louvre), Le Sultan du
Maroc (1845, musée des Augustins de Toulouse).
J’ai
eu la chance, il y a plusieurs années maintenant, de visiter à l’Institut du
Monde Arabe une exposition consacrée aux dessins et croquis faits par Delacroix
lors de son périple au Maroc. Puis, en 2015, de visiter au MAHJ une autre expo
admirable, « Les juifs dans l’Orientalisme », dont la fameuse « Noce
juive au Maroc » occupait une place centrale. Le site « L’Histoire
par l’image » consacre un article très riche à cette œuvre, avec en
particulier des photographies de détails de la scène, permettant vraiment de « voyager »
à l’intérieur du tableau, en grossissant à volonté les différents personnages :
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J.C