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31 octobre 2006

La deuxième guerre du Liban sera-t-elle la dernière ? Chawki Freiha sera mon invité le 5 novembre

Soldat de la FINUL devant les portraits
de Hassan Nasrallah et de l'Ayatollah Khamenei

Le journaliste Chawki Freiha a déjà été à plusieurs reprises mon invité, et la dernière fois c’était en direct, le dimanche 16 juillet. La deuxième guerre du Liban venait de commencer pour Israël, un conflit totalement inattendu, où - pour la première fois depuis 1948 - des grandes villes allaient être quotidiennement bombardées, et ce après une attaque du Hezbollah à l’intérieur du pays, la mort de 8 soldats en quelques instants et l’enlèvement de deux appelés du contingent dont on est toujours sans nouvelles ...

Journaliste franco-libanais, Chawki Freiha est naturellement très concerné par tout ce qui concerne son malheureux pays, plongé (malgré le désir de paix de la majorité de sa population) dans des conflits « pour le compte des autres » : Syriens, Iraniens, Islamistes de toutes obédiences - et cela aujourd’hui par l’entremise du Hezbollah, organisation fanatique dont hélas il a beaucoup été question sur le blog (voir archives des juillet, août et septembre 2006). Ancien collaborateur du journal « Proche-orient.info » où il assurait une veille médiatique extrêmement riche, il suit de très près la vie politique dans le monde arabe. Il sera intéressant d’avoir grâce à lui le sentiment des Libanais, et de savoir s’ils sont eux aussi convaincus que c’est le Hezbollah qui a gagné. Il nous dira où en sont les rapports de force au « pays du cèdre », entre coalition anti-syrienne et partisans du cheikh Hassan Nasrallah, et s’il est vrai que tous les Chiites soutiennent ce dernier. Bien entendu, on espère en Israël que cette guerre aura été la dernière avec le Liban, alors il nous dira aussi si la fameuse résolution 1701 du Conseil de Sécurité le garantit, ou bien si elle est déjà dépassée (lire sur le blog le texte complet de la 1701) . Et puis, il y a eu au cours des derniers mois des bruits de botte en provenance de la Syrie : le dictateur Bashar Al Assad a lancé d’ailleurs des messages contradictoires, car il a proposé de reprendre les négociations, tout en disant que si on ne lui rendait pas tout le Golan il pourrait l’obtenir par la force : Chawki Freiha nous expliquera ce que qu’il convient d’en penser !

J.C