Introduction :
Notre ami Souhail Ftouh m’envoie cet article étonnant publié au début du mois de juillet dans un journal tunisien ...
J.C
J.C
Alors que le bruit court d’habitude, dans les milieux de la presse, pour véhiculer une image cruelle d’Israël ; voici une histoire que peu de médias raconteront, surtout dans le monde arabe. Elle s’attache particulièrement à montrer l’un des aspects positifs et humanistes de l’État hébreu dans toute sa diversité. Preuve qu’il n’est pas nécessairement important d’être un grand quotidien, mais il suffit seulement d’avoir le courage d'exposer l’ensemble de la réalité. L’hebdomadaire arabophone Tunisien ("Qull Nass" = "Tout le Monde") a eu ce courage de publier ce 5 juillet, dans sa première page un titre inédit : « Entre juifs et arabes, une Histoire d’amour»
Titre de première page : Entre Juifs et Arabes une Histoire d’amour !
Détail de l’article de la page 9, rubrique international : « Des Palestiniens vivent avec des cœurs israéliens et des Israéliens avec des organes palestiniens »
« Dernièrement, un nouveau phénomène est constaté en Israël (1) .Un phénomène de solidarité peu connu et unique en son genre entre juifs et arabes. Il s’agit de l’échange des dons d’organes entre eux. Cela pose beaucoup de question sur la nature de cette relation de solidarité qui s’est établie entre deux peuples ennemis dans un pays caractérisé par les images des assassinats et des attentats.
Cet élan de solidarité entre le peuple israélien et palestinien, s’est caractérisé surtout le 25 mars dernier, après l’acceptation d’une famille d’un soldat juif, appelé Yaniv Pozoarik âgé de 19 ans et sans aucune hésitation de faire un don, du coeur de leur fils, à Salim Louayh, un jeune palestinien âgé de 25 ans (2). Une autre famille arabe, au nord du pays, a aussi accepté de faire des greffes d’organes de leur fils pour sauver la vie de 4 personnes, parmi eux , un jeune juif âgé de 21 ans qui a connu auparavant une grave hémorragie pulmonaire. Aussi une autre famille arabe a aussi fait savoir qu’elle faisait don d’un organe de son fils décédé , ce qui a permit de sauver la vie d’un citoyen juif âgé de 64 ans, après qu’il était en état de mort clinique dans le centre hospitalier de Haïfa. Dans la région de Addid Makker, à coté de la frontière libanaise, vit depuis deux ans Hassan Roga Kiaal, un arabe israélien âgé de 42 ans avec un cœur d’un jeune footballer juif décédé à l’age de 24 ans à la suite d’une crise cardiaque lors d’un match de foot.
Loin des images quotidiennes que nous avons l’habitude de voir, et qui traduisaient la haine entre les Palestiniens et les Israéliens, ce phénomène d’échange d’organes entre ces deux peuples, qui existe réellement en Israël , révèle une véritable valeur de solidarité, unique en son genre, entre deux peuples totalement opposés .
Mais surtout c’est la Loi traditionnelle juive qui exige de sauver toute personne, qu’il soit juif ou arabe lorsqu’il est en état de péril, en présentant cet acte comme le meilleur du monde. Sauver la vie d’autrui est considéré d’ailleurs comme un acte louable chez eux (3).
Ce phénomène de solidarité a ouvert le chemin pour un nombre d’habitants de la localité de Tekoa, de vivre en harmonie après le sauvetage de deux arabes israéliens qui ont pu avoir une greffe d’intestins après un don opéré sur une jeune fillette juive décédée dans un accident(4). Cela a permit d’établir un fort lien de solidarité entre les habitants juifs et arabes de cette localité pour devenir aussi vite un symbole d’espoir et de la paix.
Chaque année près de 900 Israéliens, juifs et arabes, attendent une greffe, certains d’eux décèdent faute de don d’organe vital tel qu’un poumon ou un cœur. Quatre pour cent des israéliens disposent d’une carte de donneur. En France par contre, 20 pour cent des familles refusent l’idée de faire un don d’organes pour des questions relatives aux respects de la personne décédée.
Bien que l’islam autorise le don d’organe pour donner la vie à d’autres personnes, la proportion des arabes israéliens donneurs d’organes est faible devant la proportion des donneurs juifs israéliens. Cela remonte certainement à d’autres considérations, comme la peur de se voir reprocher l’étiquette de la trahison ».
Abdelaziz Jridi
Journal « Qull Nass » (« Tout le monde »), le 5 juillet 2008
Traduit par Ftouh Souhail
Notes et traduction de Souhail Ftouh :
(1) C’est très rare dans la presse arabophone de voir apparaître le nom officiel de l’état d’Israël. D’habitude on utilise l’expression de « l’entité sioniste » issue de la propagande islamo- baassiste.
(2) Yaniv Pozoarik, un jeune soldat de Tsahal de 19 ans et demi, tué par une balle perdue, tirée par un camarade qui nettoyait son arme, a été inhumé le jeudi 26 Mars 2008 au cimetière militaire de Holon. Hospitalisé dans un état grave à l’hôpital Rambam de Haïfa, le jeune militaire avait subi différentes opérations mais a malheureusement succombé à ses blessures.
(3) C’est une première ici d’offrir une image positive des israéliens. Le plus couramment, ils sont présentés comme des usurpateurs et des ennemis.
(4) Le journaliste tunisien semble certainement tirer cette information d’un article paru dans le journal "Actualité Juive" N° 1020 du 03/04/2008.
Titre de première page : Entre Juifs et Arabes une Histoire d’amour !
Détail de l’article de la page 9, rubrique international : « Des Palestiniens vivent avec des cœurs israéliens et des Israéliens avec des organes palestiniens »
« Dernièrement, un nouveau phénomène est constaté en Israël (1) .Un phénomène de solidarité peu connu et unique en son genre entre juifs et arabes. Il s’agit de l’échange des dons d’organes entre eux. Cela pose beaucoup de question sur la nature de cette relation de solidarité qui s’est établie entre deux peuples ennemis dans un pays caractérisé par les images des assassinats et des attentats.
Cet élan de solidarité entre le peuple israélien et palestinien, s’est caractérisé surtout le 25 mars dernier, après l’acceptation d’une famille d’un soldat juif, appelé Yaniv Pozoarik âgé de 19 ans et sans aucune hésitation de faire un don, du coeur de leur fils, à Salim Louayh, un jeune palestinien âgé de 25 ans (2). Une autre famille arabe, au nord du pays, a aussi accepté de faire des greffes d’organes de leur fils pour sauver la vie de 4 personnes, parmi eux , un jeune juif âgé de 21 ans qui a connu auparavant une grave hémorragie pulmonaire. Aussi une autre famille arabe a aussi fait savoir qu’elle faisait don d’un organe de son fils décédé , ce qui a permit de sauver la vie d’un citoyen juif âgé de 64 ans, après qu’il était en état de mort clinique dans le centre hospitalier de Haïfa. Dans la région de Addid Makker, à coté de la frontière libanaise, vit depuis deux ans Hassan Roga Kiaal, un arabe israélien âgé de 42 ans avec un cœur d’un jeune footballer juif décédé à l’age de 24 ans à la suite d’une crise cardiaque lors d’un match de foot.
Loin des images quotidiennes que nous avons l’habitude de voir, et qui traduisaient la haine entre les Palestiniens et les Israéliens, ce phénomène d’échange d’organes entre ces deux peuples, qui existe réellement en Israël , révèle une véritable valeur de solidarité, unique en son genre, entre deux peuples totalement opposés .
Mais surtout c’est la Loi traditionnelle juive qui exige de sauver toute personne, qu’il soit juif ou arabe lorsqu’il est en état de péril, en présentant cet acte comme le meilleur du monde. Sauver la vie d’autrui est considéré d’ailleurs comme un acte louable chez eux (3).
Ce phénomène de solidarité a ouvert le chemin pour un nombre d’habitants de la localité de Tekoa, de vivre en harmonie après le sauvetage de deux arabes israéliens qui ont pu avoir une greffe d’intestins après un don opéré sur une jeune fillette juive décédée dans un accident(4). Cela a permit d’établir un fort lien de solidarité entre les habitants juifs et arabes de cette localité pour devenir aussi vite un symbole d’espoir et de la paix.
Chaque année près de 900 Israéliens, juifs et arabes, attendent une greffe, certains d’eux décèdent faute de don d’organe vital tel qu’un poumon ou un cœur. Quatre pour cent des israéliens disposent d’une carte de donneur. En France par contre, 20 pour cent des familles refusent l’idée de faire un don d’organes pour des questions relatives aux respects de la personne décédée.
Bien que l’islam autorise le don d’organe pour donner la vie à d’autres personnes, la proportion des arabes israéliens donneurs d’organes est faible devant la proportion des donneurs juifs israéliens. Cela remonte certainement à d’autres considérations, comme la peur de se voir reprocher l’étiquette de la trahison ».
Abdelaziz Jridi
Journal « Qull Nass » (« Tout le monde »), le 5 juillet 2008
Traduit par Ftouh Souhail
Notes et traduction de Souhail Ftouh :
(1) C’est très rare dans la presse arabophone de voir apparaître le nom officiel de l’état d’Israël. D’habitude on utilise l’expression de « l’entité sioniste » issue de la propagande islamo- baassiste.
(2) Yaniv Pozoarik, un jeune soldat de Tsahal de 19 ans et demi, tué par une balle perdue, tirée par un camarade qui nettoyait son arme, a été inhumé le jeudi 26 Mars 2008 au cimetière militaire de Holon. Hospitalisé dans un état grave à l’hôpital Rambam de Haïfa, le jeune militaire avait subi différentes opérations mais a malheureusement succombé à ses blessures.
(3) C’est une première ici d’offrir une image positive des israéliens. Le plus couramment, ils sont présentés comme des usurpateurs et des ennemis.
(4) Le journaliste tunisien semble certainement tirer cette information d’un article paru dans le journal "Actualité Juive" N° 1020 du 03/04/2008.