Bonne et heureuse année !
En relisant mon article publié il y a pile un an, je redécouvre que j’avais voulu lui donner une connotation joyeuse, avec une photo de la chanteuse israélienne Sarit Hadad et le clip de l’un de ses succès : c'est ce que vous pouvez relire sur ce lien. Et je concluais ainsi :
« La jolie Sarit symbolise la vitalité extraordinaire du peuple d'Israël ; et ses chansons d'amour, à la thématique tellement banale et universelle, procurent l'immense bonheur en les écoutant d'oublier un moment le bestiaire peu sympathique d'un Moyen-Orient où s'agitent le chimpanzé antisémite de Téhéran et ses acolytes barbus, du Hamas ou du Hezbollah. En chantant avec elle, en vibrant sur ses chansons, c'est comme un grand bol de vitamines avalé pour bien commencer la nouvelle année ! »
Hélas, l’année 2008 a vu s’empiler les mauvaises nouvelles, et à moment donné le quantitatif devient qualitatif ... En résumé :
1) Maintien à son poste d’un Premier Ministre israélien qui aura accumulé des erreurs de jugement peut-être fatales (trêve de six mois avec le Hamas qui aura grandement renforcé le « Califat » islamique de Gaza), et passivité prolongée face à ses innombrables violations, jusqu'à la tardive réaction en toute fin d'année ; négociations entamées avec la Syrie, qui aura sorti le régime de son isolement sans qu’il ne lâche rien en retour ; peaux de banane glissées sous les pieds de Tzipi Livni, ce qui aidera peut-être grandement au retour du Likoud aux affaires).
2) Échec total des tentatives de freiner la course de l’Iran vers l’arme nucléaire, illustré en particulier par l’absence de toute nouvelle décision internationale en matière de sanctions ; ce qui ne donne comme dernier choix que l’option militaire, mais une option devenue tout à fait obsolète en raison à la fois de l’élection de Barack Obama et de la grave crise économique, venue « plomber » à la fois les finances américaines et israéliennes.
3) Grave crise financière puis économique, donc, dont beaucoup d’experts nous prédisent - les oiseaux de malheur ont toujours plus de succès que les autres - qu’elle risque de finir soit par une révolution, soit par une guerre mondiale. Dans les deux cas, les perspectives pour les Juifs et Israël sont sinistres : une révolution serait menée, y compris sur nos terres européennes, par une coalition « islamo gauchiste » qui n’est pas du domaine du fantasme (j’y reviendrai je l'espère en cours d’année) ; et une grande guerre serait l’occasion, pour les ennemis fanatiques et surarmés d’Israël, d’y massacrer le maximum de civils ! Ceci sans oublier, bien sûr, le grand retour de l’antisémitisme, attisé depuis longtemps par les prêcheurs de haine du Moyen Orient, et que la débâcle de Wall-Street et le scandale Madoff vont renforcer chez des esprits faibles et affolés - syndrome des années 30 hélas bien connu ...
Élément nouveau, et peut-être décisif en cette fin d'année, bien sûr la guerre qui s'est rallumée aux frontières d'Israël, cette fois au Sud du pays. Une guerre où l'on retrouve les fantômes de celle de l'été 2006, avec : des grandes villes bombardées par des missiles, envoyés sans aucun scrupule moral par une organisation terroriste et fanatiquement antisémite ; l'impossibilité de ne pas répondre aux provocations incessantes, tout en étant paradoxalement le "maillon faible", car, comme dans toute guerre asymétrique, l'ennemi joue à la fois sur : la sympathie des médias télévisés, avec la mise en scène des victimes civiles prises comme bouclier humain ; l'absence de débat démocratique dans son propre camp, verrouillé par la terreur, ce qui permet de mener des guerres d'usure sans fin ; et les risques d'enlisement dans un conflit où, par définition, il ne lèvera jamais le drapeau blanc !
« La jolie Sarit symbolise la vitalité extraordinaire du peuple d'Israël ; et ses chansons d'amour, à la thématique tellement banale et universelle, procurent l'immense bonheur en les écoutant d'oublier un moment le bestiaire peu sympathique d'un Moyen-Orient où s'agitent le chimpanzé antisémite de Téhéran et ses acolytes barbus, du Hamas ou du Hezbollah. En chantant avec elle, en vibrant sur ses chansons, c'est comme un grand bol de vitamines avalé pour bien commencer la nouvelle année ! »
Hélas, l’année 2008 a vu s’empiler les mauvaises nouvelles, et à moment donné le quantitatif devient qualitatif ... En résumé :
1) Maintien à son poste d’un Premier Ministre israélien qui aura accumulé des erreurs de jugement peut-être fatales (trêve de six mois avec le Hamas qui aura grandement renforcé le « Califat » islamique de Gaza), et passivité prolongée face à ses innombrables violations, jusqu'à la tardive réaction en toute fin d'année ; négociations entamées avec la Syrie, qui aura sorti le régime de son isolement sans qu’il ne lâche rien en retour ; peaux de banane glissées sous les pieds de Tzipi Livni, ce qui aidera peut-être grandement au retour du Likoud aux affaires).
2) Échec total des tentatives de freiner la course de l’Iran vers l’arme nucléaire, illustré en particulier par l’absence de toute nouvelle décision internationale en matière de sanctions ; ce qui ne donne comme dernier choix que l’option militaire, mais une option devenue tout à fait obsolète en raison à la fois de l’élection de Barack Obama et de la grave crise économique, venue « plomber » à la fois les finances américaines et israéliennes.
3) Grave crise financière puis économique, donc, dont beaucoup d’experts nous prédisent - les oiseaux de malheur ont toujours plus de succès que les autres - qu’elle risque de finir soit par une révolution, soit par une guerre mondiale. Dans les deux cas, les perspectives pour les Juifs et Israël sont sinistres : une révolution serait menée, y compris sur nos terres européennes, par une coalition « islamo gauchiste » qui n’est pas du domaine du fantasme (j’y reviendrai je l'espère en cours d’année) ; et une grande guerre serait l’occasion, pour les ennemis fanatiques et surarmés d’Israël, d’y massacrer le maximum de civils ! Ceci sans oublier, bien sûr, le grand retour de l’antisémitisme, attisé depuis longtemps par les prêcheurs de haine du Moyen Orient, et que la débâcle de Wall-Street et le scandale Madoff vont renforcer chez des esprits faibles et affolés - syndrome des années 30 hélas bien connu ...
Élément nouveau, et peut-être décisif en cette fin d'année, bien sûr la guerre qui s'est rallumée aux frontières d'Israël, cette fois au Sud du pays. Une guerre où l'on retrouve les fantômes de celle de l'été 2006, avec : des grandes villes bombardées par des missiles, envoyés sans aucun scrupule moral par une organisation terroriste et fanatiquement antisémite ; l'impossibilité de ne pas répondre aux provocations incessantes, tout en étant paradoxalement le "maillon faible", car, comme dans toute guerre asymétrique, l'ennemi joue à la fois sur : la sympathie des médias télévisés, avec la mise en scène des victimes civiles prises comme bouclier humain ; l'absence de débat démocratique dans son propre camp, verrouillé par la terreur, ce qui permet de mener des guerres d'usure sans fin ; et les risques d'enlisement dans un conflit où, par définition, il ne lèvera jamais le drapeau blanc !
Vous comprendrez, amis lecteurs, que je n’ai donc guère envie de vous parler musique en ce 1er janvier. Mais rassurez-vous : ni par l’écrit, ni sur les ondes, je ne ferai du désespoir un pain quotidien et obligé ! Les lueurs d’espoir dans un monde comme obscurci ; les voix musulmanes ouvertes et tolérantes qui font espérer en la Paix pour ... après-demain ; l'observation des fissures dans le monde arabe, où certains gouvernements (l’Égypte en particulier) prennent enfin conscience du péril iranien ; le recul de l’analyse, qui permet de ne pas craindre de basculer à chaque virage dans un précipice ; la diversité des signatures et des invités, qui viennent tempérer les diagnostics définitifs - je vous ai, aussi, habitués à tout cela, et vous le retrouverez en 2009.
Bonne et heureuse année !
Bonne et heureuse année !
J.C