Dans les jardins du Bey de Tunis
Toile de Ferdinand Max Bredt
Une toile sur la Toile
- janvier 2020
C’est une toile découverte
tout dernièrement, et qui m’a frappé par la tristesse des personnages.
Trois femmes, l’une noire
probablement l’esclave dédiée au harem. La seconde encore toute jeune, affalée
sur ce qui semble un banc, recouvert d’un tapis peint avec une minutie
éblouissante. Et la troisième – épouse ? favorite ? parente du Bey ?
– en tenue d’apparat, qui porte dans le regard comme un profond désespoir.
Pourtant, le décor est idyllique,
du moins on le devine avec le jardin esquissé en arrière-plan, et la pièce d’eau
aux teintes douces en heureux contraste avec les couleurs vives des tenues.
Cette œuvre magistrale est de
Ferdinand Max Bredt, un des peintres allemands orientalistes les plus
importants du 19ème siècle : j’avais publié dans cette série un
autre tableau de cet artiste, évoquant aussi la Tunisie de jadis : cliquer
sur son nom en libellé pour avoir accès au lien vers sa biographie.
J.C