Encore un
article sur le blog israélien francophone de mon ami Jacques Benillouche.
Intitulé « Chercheurs otages en Iran, piège et bras de fer », il
s’agit du point que l’on pouvait faire dans les tous derniers jours de 2019, sur
une affaire qui a mis beaucoup de temps à intéresser les médias français.
Au mois de
juin, deux chercheurs du CERI Sciences Po étaient arrêtés en Iran sous le
prétexte grotesque « d’espionnage ». La première, Fariba Adelkhah,
est une sociologue d’origine iranienne qui s’est toujours tenue à l’écart des
groupes d’opposition. Faisant de nombreux et longs séjours dans la République
Islamique pour ses recherches, elle s’y sentait en sécurité d’où le « piège »
mentionné dans le titre. Roland Marchal, autre chercheur du CERI, est connu
pour ses travaux sur l’Afrique ce qui est bien éloigné de la politique
iranienne. Mon article raconte comment, après une discrétion voulue par les
autorités françaises, l’affaire a été enfin médiatisée après la grève de la
faim entamée par Fariba Adelkhah et une autre détenue, d’origine australienne.
Et le « bras de fer » est celui engagé entre la France et le régime
des Mollahs, qui veut clairement utiliser ces deux otages comme monnaie d’échange.
Bonne
lecture, et n'oubliez pas que vous pouvez aussi avoir accès à l'ensemble des
archives de mes articles sur "Temps et Contretemps", en cliquant sur
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Vous
trouverez l'article :
J.C
Nota de Jean Corcos :
Cet article a été écrit la semaine dernière, avant deux évènements importants qui ne sont naturellement pas mentionnés dans le texte. Tout d'abord, l'élimination sur ordre de Donald Trump de Qassem Soleimani, ce qui a porté à son paroxysme la crise avec l'Iran, et rend encore plus angoissant le sort de ces otages. Mais aussi, et c'est une bonne nouvelle que j'ai apprise seulement ce soir du 7 janvier, la levée de deux chefs d'accusation contre Fariba Adelkhah, dont celui extrêmement grave d'espionnage. Reste cependant deux chefs d'inculpation, "propagande contre le système politique (de la République Islamique)" et "complot contre la sûreté nationale". La détenue poursuit sa grève de la faim.
Nota de Jean Corcos :
Cet article a été écrit la semaine dernière, avant deux évènements importants qui ne sont naturellement pas mentionnés dans le texte. Tout d'abord, l'élimination sur ordre de Donald Trump de Qassem Soleimani, ce qui a porté à son paroxysme la crise avec l'Iran, et rend encore plus angoissant le sort de ces otages. Mais aussi, et c'est une bonne nouvelle que j'ai apprise seulement ce soir du 7 janvier, la levée de deux chefs d'accusation contre Fariba Adelkhah, dont celui extrêmement grave d'espionnage. Reste cependant deux chefs d'inculpation, "propagande contre le système politique (de la République Islamique)" et "complot contre la sûreté nationale". La détenue poursuit sa grève de la faim.