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20 mars 2017

Nucléaire iranien, quoi et où ?



Une carte vaut mieux qu'un long discours : celle-ci est tirée de l'article de Wikipedia, à lire sur ce lien

On réalise, en la lisant, un certain nombre d'éléments qui ont du sérieusement freiner les ardeurs de ceux qui - en Israël ou aux États-Unis - imaginaient des frappes aériennes pour stopper le programme nucléaire de l'Iran :

1.    Le pays est très étendu, et le programme nucléaire s'articule sur plusieurs sites, dispersés sur son territoire et quasi impossibles à attaquer simultanément.
2.    Ceci ne comprend pas, bien entendu, les sites secrets qui doivent être également nombreux.
3.    On le sait, un des principaux sites (Fordow) est souterrain et fortement protégé contre des bombardements.
4.    Sites d'enrichissement de l'Uranium, primaire à partir du minerai (Ispahan), puis par centrifugeuses pour obtenir la matière fissile (Fordow et Natanz) ; sites de recherche ; site de production d'eau lourde, avec le projet de réacteur plutonigène d'Arak : le programme iranien était complexe et parfaitement conçu, et il témoigne d'une grande capacité scientifique et technologique.  

A propos d'Arak, je vous invite aussi à lire ou relire mon article sur la filière oubliée de la bombe iranienne, publié sur "Temps et Contretemps".

J.C