Bombardement des insurgés par l'aviation de Kadhafi
(Crédits photo: FP Photo / Marco Longari)
Jeudi dernier, date de mon post précédent, il n'était question dans les médias et les fils d'actualité que de la situation à la centrale nucléaire de Fukushima, et des risques "pires que Tchernobyl" : depuis et comme on le sait, il semble que grâce à des arrosages massifs des cuves et piscines les plus "critiques", la fusion tant redoutée ait pu être retardée : tous les espoirs sont donc reportés sur le rétablissement ce week-end de l'alimentation électrique - en espérant bien sûr que toutes les pompes et vannes, qui ont subi un séisme doublé d'un tsunami géant, soient en état de fonctionner ... prions pour cela !
A peine donc avais-je pris la décision de remettre à jour ce blog, qu'une autre actualité prend le relais, et avec un autre suspense : après la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l'ONU, les chasseurs français survolent la Libye - et ils ont déjà tiré sur des blindés des forces de Kadhafi, engagées dans les environs de Benghazi après son vrai-faux cessez-le-feu d'hier Personne ne sait, au final, comment cela tournera car le "fou de Tripoli" est aussi malin que retors : guerre de positions ? Éclatement du pays entre la Cyrénaïque rebelle et une dictature "bunkerisée" dans sa capitale ? Tout à l'heure, dans l'excellente émission de France Culture "La rumeur du monde", un des invités, François Heisbourg - qui est souvent venu à "Rencontre" -, rappelait que la plupart des états arabes, nés après la chute de l'Empire Ottoman, ont des frontières artificielles ; et que si le démon de la division devait l'emporter, ce seraient les guerres de l'ex-Yougoslavie en bien pire ...
Là-dessus ce matin, le Hamas vient de se rappeler au bon souvenir d'Israël en procédant à un bombardement massif du Sud : après l'assassinat ignoble de la famille Fogel, après le bombardement par des missiles Grad de la métropole de Beersheba il y a un mois, ce sont autant de signes indiquant que là-aussi, la marmite bouillonne ... il est donc temps de revenir ici après mon bref silence !
J.C
J.C