Ce n’est pas la première fois
que je vous propose une toile de ce peintre, connu surtout pendant la première
moitié du siècle dernier. En cliquant sur son nom en libellé, vous verrez que je
le présentais il y a quelques six ans comme « le peintre algérien du Maroc »,
car il y vécut longtemps et ce pays, voisin du sien, lui inspira beaucoup d’œuvres
aux couleurs chatoyantes.
Mais, l’ayant « redécouvert »
au hasard de mes surfs sur Internet, je me suis rendu compte qu’en fait Azouaou
Mammeri était d’abord un kabyle.
Le site Kabylie -
Djurdjura lui rend hommage, en reproduisant plusieurs de ses toiles, ainsi
que les biographies que l’on peut trouver.
Revenons sur le choix de cette
toile, que je trouve bouleversante : ces femmes voilées
assises dans un cimetière au pied de la tombe d’un Marabout, font revivre une
tradition propre à l’Afrique du Nord – le culte des Saints ; et le
contraste entre les trois familles de couleurs du tableau - le blanc des
tombes, le vert de l’herbe, et le bleu de la mer et du ciel -, apporte une
beauté brutale à l’ensemble.
J.C