Pendaisons collectives en Iran
L'organisation Amnesty International a publié un nouveau rapport sur l'état des Droits de l'Homme en Iran. L'ONG basée à Londres accuse la république islamique de tenter de faire taire l'opposition politique par des exécutions, des tortures et la détention d'opposants au régime.
Jila Baniyaghoub, célèbre journaliste réformatrice iranienne, a été condamnée à un an de prison et à 30 ans d'interdiction d'exercer son métier, pour ''propagande contre le régime islamique'' pour ses écrits durant la campagne présidentielle de 2009 et les émeutes qui ont suivi, selon le site d'opposition www.Kaleme.com
Plus grave encore cinq Iraniens ont été pendus la semaine dernière à Téhéran pour viol et trafic de drogue. Le mois dernier les autorités iraniennes ont pendu cinq militants kurdes, dont une femme. Les pendaisons de ce matin ont porté à au moins 79 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l'année.
En 2009, au moins 270 personnes avaient été exécutées en Iran. En matière de droit commun, le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine de mort en Iran. Le régime des mollahs a le triste privilège de totaliser 25,3% des exécutions au monde (Selon le rapport annuel d’Amnesty International). Avec le Yémen et l’Arabie saoudite, l’Iran figure parmi les trois derniers pays à condamner et exécuter des mineurs au nom de la charia qui fixe la majorité pénale à 9 ans pour les filles et à 13 ans pour les garçons.
Et puisqu’on parle des dictatures rappelons que le Rapporteur de l'ONU contre la torture Manfred Nowak ne pourra pas enquêter à Cuba car les autorités de La Havane n'ont pas pu fixer de date pour une visite avant la fin de son mandat, contrairement à leurs engagements.
L’île communiste est un vaste champ de torture, des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Cuba n'a pas officiellement aboli la peine de mort. Quarante prisonniers attendent toujours leur exécution dans le couloir de la mort (Amnesty International). Le pays est classé 165e sur 169 par Reporters sans frontières pour le peu de liberté qu'il y est laissé à la presse. Cuba est ainsi le second pays au monde avec le plus de journalistes emprisonnés selon le Comité pour la protection des journalistes (basé à New York, États-Unis), qui fait du pays le 4e pire pays pour le traitement des blogueurs. Des centaines d’opposants au régime sont en prison actuellement. Parmi ceux 63 sont incarcérées pour des raisons politiques condamnées par un tribunal cubain pour avoir reçu de l'argent de l'ambassade américaine afin de nuire à leur pays, ce qui relève de la trahison. Les détracteurs du gouvernement cubain les qualifient de « prisonniers politiques », tandis que ses partisans préfèrent le qualificatif de « mercenaires ».
Et au lieu de s’occuper de son pays, l'eternel Fidel Castro, préfère dénigrer l’Etat démocratique d’Israël. (1) Le dictateur cubain redoute que ''le gouvernement radical'' en Israël n'attaque les installations nucléaires iraniennes. Dans un communiqué publié par la presse locale de l'île, le dirigeant communiste écrit que ''l'Onu peut changer le cours des choses'' et appelle ''à ne pas négliger les actions extrémistes d'Israël comme le raid meurtrier contre la flottille turque pour Gaza''.
Il faut dire que les dictatures sont toujours solidaires. Mais surtout Le « palestinisme » (nouveau marxisme) est un excellent moyen (très lucratif) pour détourner l’attention du monde de ce qui se passe d'atrocités dans les pires régimes de ce monde.
Ftouh Souhail,
Tunis
(1) Nota de Jean Corcos :
On lira en lien sur le site du CRIF les propos totalement obscènes que vient de tenir Fidel Castro à propos d'Israël