(photo tirée de son blog)
Mon invité sera dimanche prochain une voix connue des auditeurs de la fréquence juive, puisqu’il s’agira de Michel Gurfinkiel. Fils d’un ancien déporté au camp d’Auschwitz, ce journaliste et écrivain a été d’une fidélité absolue, à la fois aux commandements de la Torah puisque c’est un Juif pratiquant, et à des convictions très fortes en faveur de ce que l’on appelle - avec une certaine condescendance - des « valeurs de droite » : attachement à la religion ; libéralisme économique ; solidarité avec les États-Unis ; défense passionnée de la sécurité d’Israël ; autant de convictions qui en France, aujourd’hui, sont plutôt mal vues. Il préside l’Institut Jean-Jacques Rousseau, spécialisé dans les questions stratégiques et géopolitiques. Rédacteur en chef de "Perspectives" puis de "Valeurs Actuelles", il collabore aussi à de nombreuses revues américaines proches du courant « néo conservateur » comme "The Weekly Standard" ou "The Wall Street Journal". Il a été aussi un auteur prolixe, citons parmi ses derniers ouvrages "Le Roman d'Israël" (Editions du Rocher) et "Un Devoir de Mémoire" (Alphée/ Jean-Paul Bertrand). Mais nos auditeurs connaissent surtout Michel Gurfinkiel pour la chronique qu’il tient chaque dimanche chez nos confrères de RCJ. On peut retrouver ses chroniques sur son blog, en lien permanent sur le mien.
Je l’écoute, régulièrement, et je dois avouer que je n’ai pas été tout à fait sur la même longueur d’onde que lui quand il a pris parti, de façon nette, pour le camp républicain à l’occasion des dernières élections américaines qui ont vu le retour des Démocrates aux affaires. J’ai donc trouvé que le moment était opportun pour en débattre, alors que l’on peut maintenant dresser le bilan de l’administration de Georges W. Bush et que Barack Obama vient de prendre ses fonctions.
Parmi les questions que je lui poserai :
- A propos de l’Afghanistan, les Démocrates ont dit que c’est la guerre en Irak, inutile, qui avait plombé l’effort américain sur l’autre front, et Obama a promis non seulement de renforcer l’effort américain là bas, mais même de faire d’avantage pression sur le Pakistan si nécessaire : en quoi est-ce une mauvaise politique ?
- Ne peut-on pas juger sévèrement l’aventure irakienne, alors que l’Amérique a paradoxalement renforcé l’Iran en mettant les Chiites au pouvoir, et que cette guerre a renforcé le courant pacifiste aux USA ?
- A propos de l’Iran, Georges W. Bush n’est pas arrivé à freiner la course vers l’arme nucléaire : faut-il s’inquiéter du désir de dialogue de la nouvelle administration ?
- A propos d’Israël, la politique de la Maison Blanche sera-t-elle, dans le fond moins favorable ? Et ne faut-il pas craindre un affrontement, avec le retour probable de Netanyahu au pouvoir ?
Merci d’être nombreux à l’écoute dimanche prochain !
J.C