L’Institut de recherche et d’études
sur les radicalités (INRER), a été fondé et présidé par la journaliste
indépendante Isabelle Kersimon, soutenue dès le début par plusieurs universitaires
de qualité. Son site fait partie des nouveaux liens permanents, ajouté à ceux
figurant dans la colonne de gauche sur mon blog.
On en trouvera une
présentation sur ce lien
Extrait : « L'INRER est
une association, constituée de journalistes, chercheurs, spécialistes,
professionnels, sensibles aux problématiques qui agitent notre société, et, par
conséquent, à l’idéologie et aux discours radicaux. L'INRER observe au long
cours et en profondeur les tendances idéologiques liés à différents phénomènes
de radicalités sociétales, politiques et religieuses. »
Je me reconnais totalement dans cette démarche, conscient
que les sociétés européennes – et particulièrement les juifs – sont pris en
étau entre deux radicalités : celle des islamistes militants, qui par des
démarches sournoises ou terroristes s’attaquent aux fondements même de notre
République ; et celle de l’ultra-droite dans
toutes ses nuances – identitaire, raciste, antisémite, violente – dont les discours et passages à l'acte nous menacent
également. Chaque radicalité alimente en fait l’autre, et profite d’une vision
binaire et manichéenne du monde amplifiée par les réseaux sociaux.
L’INRER a déjà réuni des conférenciers au cours des
premières années d’existence. Mais c’est la première fois qu’un colloque de
grande ampleur est proposé. Il est intitulé "Les identités meurtrières
dans l’Europe du XXIème siècle", et aura lieu à l’Ecole Normale Supérieure de la
rue d’Ulm les 21 et 22 novembre : lire
ici.
Son programme sera particulièrement riche : « Etat
des lieux des identitarismes en Europe » ; « Radicalité islamiste
et haines antimusulmanes » ; « Problématiques informationnelles
à l’ère des réseaux sociaux » ; « L’antisémitisme au XXIème
siècle » ; « Devoir de mémoire et avenir de l’universel ».
Inscription obligatoire par mail à l’adresse : institutinrer@gmail.com
J.C