Comme je l’avais annoncé dimanche 7 juin, les élections présidentielles iraniennes allaient être - une nouvelle fois - une vaste mascarade, les fondements de la politique à la fois intérieure et extérieure de la République Islamique ne pouvant, hélas, pas changer tant que durerait le régime. En fait, elles avaient surtout un sens sur la forme : quel discours le régime des Ayatollahs allait-il tenir en direction du monde, et surtout face à la « main tendue » de l’administration Obama ? La réponse est claire, et elle vient de claquer comme une gifle ... c’est Mahmoud Ahmadinejad, le petit Hitler de Téhéran qui représentera son pays, et il continuera - comme il l’a fait depuis quatre ans - à vomir sa haine antisémite, négationniste et fanatique. Dans le fond, c’est plutôt une bonne nouvelle pour Israël, car il sera plus difficile pour les États-Unis de « faire comme si » un compromis était possible avec l’Iran !
Pour en savoir plus sur la signification de ces élections très soigneusement préparées par le régime, lire sur ce lien l’analyse très complète publiée sur le site « iran-resist ». Site d’où est tirée aussi cette sympathique publication d’Interpol, concernant un des candidats à la présidence, Mohsen Rezaï, poursuivi pour l’attentat de Buenos-Aires contre le siège des institutions juives argentines - un attentat qui avait fait plus de 80 tués. Ce candidat avait été qualifié du surnom de « De Gaulle iranien » par Delphine Minouï, la correspondante du « Figaro » décidément si complaisante envers les Mollahs ; et comme l'élection voulue d'Ahmadinejad, la candidature de Rezaï avait un signification symbolique très claire !
J.C