(cliquer sur le dessin pour agrandir)
Beaucoup d’entre vous ont été déjà informés de la dernière abjection en date du Hezbollah, organisation terroriste, fanatique et antisémite alliée de l’Iran : l’incontournable site « Memri » (en lien permanent) a en effet révélé au Monde une émission de la chaîne TV de la milice chiite, Al-Manar, où les « fins limiers » reporters dénonçaient un manuel scolaire parlant d’Anne Frank ; ci-dessous la retranscription de cette émission, que vous pourrez voir en version originale avec sous-titres en français en allant sur ce lien
La télévision du Hezbollah proteste contre l´inclusion du récit d´Anne Frank à un manuel scolaire d´anglais.
Ci-dessous des extraits d’un reportage diffusé le 30 octobre 2009 sur la télévision du Hezbollah Al-Manar, sur l’inclusion du récit d’Ann-Frank à un manuel scolaire d’anglais :
Reporter : Un nouveau livre, aux relents de normalisation (avec Israël), a été parcouru par Al-Manar. Ce manuel d´anglais est enseigné en 4ème dans plusieurs écoles de Beyrouth. Ce manuel de 60 pages rapporte, dans l´un de ses chapitres, le journal d´une jeune fille juive pendant la Deuxième Guerre mondiale. qui s´était cachée avec sa famille aux Pays-bas pour fuir les persécutions nazies, et par peur d´être tuée ou brûlée. Pour empêcher toute confusion ou déformation, nous avons acheté l e manuel dans une librairie de Beyrouth. J´ai demandé à M. Abbas le "Interactive Reader Plus."
Dans la librairie.
Vendeuse : Quelle classe?
Reporter : Quatrième.
Vendeuse : Anglais pour classes de 4ème.
Reporter : C´est le manuel ? Il m´en a demandé 30 000 (lires libanaises). C´est "Advantage", avec CD inclus. On s´en sert aussi dans d´autres collèges ?
Le Reporter quitte la librairie.
Vendeuse : Bien sûr. On se sert de ce manuel dans plusieurs écoles de Beyrouth.Il présente le journal d´une jeune Israélienne pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Voyons ensemble les détails de ce journal. Il comprend un chapitre complet intitulé "Drame" surplombé par une étoile de David, et contenant des explications absentes des autres chapitres, centrées sur la notion de persécution des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale. Pire encore : le ton dramatique dans lequel le journal est présenté.
Naim Kalaani, président de l´Autorité du boycott des produits sionistes : Un tel manuel est une infraction évidente du code pénal. C´est une infraction évidente qui doit donner lieu à des poursuites. Cela équivaut à courir vers la normalisation. Des poursuites doivent être menées automatiquement parce qu´il s´agit d´un crime dont le lieu est l´école ! On n´utilise pas un manuel sans en avoir d´abord vérifié le contenu.
Hussein Al-Hajj Hassan, député du Hezbollah : Ces écoles respectées enseignent la prétendue tragédie de cette fille mais elles ont honte d´enseigner celle du peuple palestinien ou la tragédie du peuple libanais, l´histoire de la résistance, de la résistance au Liban, la souffrance au Sud Liban, celle des Libanais en général, sous l’occupation sioniste.
[...]
Al-Manar a essayé sans succès d´obtenir une réponse du ministère de l´Education. Elle a donc contacté le Géneral Wafiq Jazini, Directeur de la sécurité générale, qui a dit n´être au courant de rien, pour demander une enquête détaillée et que les mesures nécessaires soient prises. En attendant, la question suivante se pose : Jusqu´à quand la scène culturelle libanaise demeurera grand ouverte à l´invasion culturelle sioniste, et les personnes impliquées sont-elles, ou non, conscientes du phénomène?
Comment répondre à une telle abjection ?
D’abord en la faisant connaître, et pour une fois la presse française en a parlé ... y compris le journal « Le Monde », tellement indulgent vis-à-vis de la mouvance islamiste.
Ensuite, en revoyant les innombrables sites ou vidéos consacrées à cette petite fille assassinée, devenue un des symboles inoubliables de la Shoah. Ce clip là, mêlant des photos de la vraie Anne Frank et celles de la dernière fiction récemment diffusée sur les chaînes européennes, me semble particulièrement émouvant.
Mais je me souvenu, aussi, d’un dessin que j’avais réalisé il y a déjà plus de trente ans sous mon pseudonyme de dessinateur de l’époque - Gan - et intitulé « Le journal d’Anne Frank ». L'original (d'une version légèrement différente de ce dessin) avait été encadré, puis offert à une association d'aide aux étudiants de l'Université de Tel Aviv et vendu aux enchères lors d'une soirée : l'éducation, la mémoire et la culture, notre manière de résister à ces brutes sanguinaires et fanatiques !
Quand au sens de ce dessin, je pense qu’il a pris une actualité encore plus éclatante aujourd’hui, à l’heure où des néo-nazis, à Beyrouth comme à Téhéran, veulent censurer le fantôme d’une fillette.
J.C
Comment répondre à une telle abjection ?
D’abord en la faisant connaître, et pour une fois la presse française en a parlé ... y compris le journal « Le Monde », tellement indulgent vis-à-vis de la mouvance islamiste.
Ensuite, en revoyant les innombrables sites ou vidéos consacrées à cette petite fille assassinée, devenue un des symboles inoubliables de la Shoah. Ce clip là, mêlant des photos de la vraie Anne Frank et celles de la dernière fiction récemment diffusée sur les chaînes européennes, me semble particulièrement émouvant.
Mais je me souvenu, aussi, d’un dessin que j’avais réalisé il y a déjà plus de trente ans sous mon pseudonyme de dessinateur de l’époque - Gan - et intitulé « Le journal d’Anne Frank ». L'original (d'une version légèrement différente de ce dessin) avait été encadré, puis offert à une association d'aide aux étudiants de l'Université de Tel Aviv et vendu aux enchères lors d'une soirée : l'éducation, la mémoire et la culture, notre manière de résister à ces brutes sanguinaires et fanatiques !
Quand au sens de ce dessin, je pense qu’il a pris une actualité encore plus éclatante aujourd’hui, à l’heure où des néo-nazis, à Beyrouth comme à Téhéran, veulent censurer le fantôme d’une fillette.
J.C