En cliquant en libellé sur son nom, vous découvrirez ou redécouvrirez combien cet ancien invité de mon émission a eu à subir des pressions, à la fois morales et physiques, de la part des islamistes radicaux parce qu’il s’était rapproché - de façon spectaculaire - de la communauté juive ; et aussi, faute impardonnable aux yeux de ces fanatiques, parce qu’il avait dit qu’il était pour l’interdiction de la burqa ...
Nouvelle agression, le lundi 8 mars, avec une intrusion de membres du « collectif Cheikh Yassine » (du nom du fondateur du Hamas), une intrusion qui provoquera la fermeture de la Mosquée pendant trois jours (lire ici). Sur cette vidéo - voir en lien - mise en ligne sur « Dailymotion » par un supporter du collectif de pseudo « Résistance palestinienne », on peut entendre l’un des « manifestants » dénoncer les caméras de surveillance, et se lancer dans une accusation délirante : ces caméras serviraient au CRIF pour visionner les femmes musulmanes faisant de la gymnastique dans une des salles du local ! « Juifs pervers », « Juifs espions », «Juifs ennemis de l’islam », « dialogue avec les Juifs = trahison » ... tous les poncifs de l’antisémitisme le plus abject sont réunis dans ce document, et dans les dizaines de commentaires que vous pourrez lire à la suite. Des commentaires qui font peur, comme l’énorme succès de cette vidéo - plus de 60.000 vues !
Par contraste, une manifestation a eu lieu le jeudi 11 mars au soir devant la Mosquée : on pourra la visionner sur cet autre lien. Hélas, seule une petite cinquantaine de personnes étaient présentes, selon un ami présent. Pratiquement pas de personnalités, hormis le courageux Maire de Drancy qui, lui, n’a pas « lâché » l’imam Chalghoumi. Soutien moral, aussi, du président du CRIF - CRIF traité de « voyou » par les membres du sympathique collectif ; et soutien, quelques semaines avant, de la courageuse Caroline Fourest, qui parlait de « l’imam sacrifié » dans les colonnes du journal « Le Monde » : vous pourrez lire ces différents documents sur le blog de mon ami Bernard Koch, "la vérité entre nous".