Pendant longtemps, longtemps, la nature ouvertement fanatique du Hezbollah faisait débat chez certains "distingués orientalistes". On se souvient des remontrances de Jacques Chirac contre son Premier Ministre de l'époque, Lionel Jospin, qui avait traité l'organisation de "terroriste". On se souvient du refus de la France de classer ainsi le "parti de Dieu", s'opposant frontalement à la fois aux États-Unis et au Parlement Européen. On se souvient aussi combien le CRIF avait du batailler pour obtenir l'interdiction de sa chaîne de télévision, "Al Manar", où le culte de la violence le dispute à la grossière propagande antisémite : le si populaire Robert Ménard, président de "Reporters sans Frontières", avait alors critiqué la décision des pouvoirs publics ...
Il n'est donc pas inutile, pour les esprits subtils qui font semblant d'ouvrir les yeux aujourd'hui, de visionner cette vidéo. Elle a été enregistrée sur "Al Manar" en 1997, juste après la mort au combat contre les troupes israéliennes, du jeune fils de 18 ans de Sheikh Nasrallah. On y entend donc le leader islamiste louer Allah pour l'honneur insigne d'avoir eu un "shahid" (martyr) dans sa famille. On y entend aussi une musique martiale, du genre qui a du envouter les milliers de fanatiques qui bombardent nuit et jour Israël en ce moment. On y entend enfin les cris de haine intégrale du public, qui hurlent à la mort souhaitée de l'état juif.
J.C
J.C