Le blog reprend son cours aujourd’hui, avec quelques jours d'avance et après de bien tristes semaines.
En effet, comme le savent déjà certains d’entre vous, j’ai eu le malheur de perdre mon père, le docteur Salomon André Corcos (z"l), parti un jour de Shabbat, le samedi 4 août.
Un évènement brutal que je redoutais de plus en plus au fil des mois car, ayant eu la chance d’atteindre un âge très avancé, ses forces le quittaient lentement et inexorablement.
Beaucoup de membres de notre famille, de proches et d’amis étaient malheureusement loin de Paris au moment de ses obsèques, mais j’ai eu au moins la consolation de recevoir des dizaines et des dizaines de mails de condoléance, en réponse à la triste circulaire que j’ai diffusée après son décès : je tiens à remercier ici bien sincèrement toutes et tous pour ces marques de réconfort. En plus de messages très émouvants reçus parfois de loin (Canada, Israël, Tunisie), j’ai été particulièrement ému de voir la mémoire de mon père saluée sur des blogs amis, comme celui de Ram Zenit (« PAF », en lien permanent) ou celui d’Alain Eskenazi (« A frenchie in the Holyland »).
Des hommages émouvants, car ils venaient de personnes n’ayant pas connu mon père : or le docteur Corcos était, pour ses contemporains (dont beaucoup sont hélas aujourd’hui disparus) une personnalité particulièrement aimée et appréciée, dans la communauté juive de Tunis et largement au-delà. Je sais que des centaines, peut-être des milliers de personnes se souviennent de son dévouement, de sa compétence et de sa gentillesse. Il m'aura transmis un amour profond pour notre peuple, et en même temps le sens du respect pour toute l'humanité. Il m'a légué, de façon complémentaire, à la fois la nostalgie de notre pays natal, l'admiration pour la France et le sens du devoir pour notre communauté : un alliage précieux, qui m'aura aidé à me construire.
En effet, comme le savent déjà certains d’entre vous, j’ai eu le malheur de perdre mon père, le docteur Salomon André Corcos (z"l), parti un jour de Shabbat, le samedi 4 août.
Un évènement brutal que je redoutais de plus en plus au fil des mois car, ayant eu la chance d’atteindre un âge très avancé, ses forces le quittaient lentement et inexorablement.
Beaucoup de membres de notre famille, de proches et d’amis étaient malheureusement loin de Paris au moment de ses obsèques, mais j’ai eu au moins la consolation de recevoir des dizaines et des dizaines de mails de condoléance, en réponse à la triste circulaire que j’ai diffusée après son décès : je tiens à remercier ici bien sincèrement toutes et tous pour ces marques de réconfort. En plus de messages très émouvants reçus parfois de loin (Canada, Israël, Tunisie), j’ai été particulièrement ému de voir la mémoire de mon père saluée sur des blogs amis, comme celui de Ram Zenit (« PAF », en lien permanent) ou celui d’Alain Eskenazi (« A frenchie in the Holyland »).
Des hommages émouvants, car ils venaient de personnes n’ayant pas connu mon père : or le docteur Corcos était, pour ses contemporains (dont beaucoup sont hélas aujourd’hui disparus) une personnalité particulièrement aimée et appréciée, dans la communauté juive de Tunis et largement au-delà. Je sais que des centaines, peut-être des milliers de personnes se souviennent de son dévouement, de sa compétence et de sa gentillesse. Il m'aura transmis un amour profond pour notre peuple, et en même temps le sens du respect pour toute l'humanité. Il m'a légué, de façon complémentaire, à la fois la nostalgie de notre pays natal, l'admiration pour la France et le sens du devoir pour notre communauté : un alliage précieux, qui m'aura aidé à me construire.
Au contraire d’un journal intime, un blog est comme une scène où l’on peut s’exprimer au su et au vu de tous, en ayant à la fois la chance de rencontrer virtuellement les êtres les plus proches et le risque d’être lu par des milliers d’indifférents ou d’hostiles ... je vous ai déjà souvent fait part des surprises que révèlent les libellés de certaines recherches sur la Toile. Mais si je me permettrai de publier, à la suite de ce « post », un article en hommage à mon père, ce n’est pas pour mêler des évènements ou des sentiments personnels à cette publication ; mais parce que par sa vie et par son œuvre, le docteur Corcos de Tunis est pour moi un modèle d’ouverture aux autres qui inspirera toujours mes actions, et en particulier le dialogue poursuivi sur les ondes avec toutes les communautés.
J.C