Introduction :
Reprise d'un article - et surtout - d'une vidéo déjà publiés sur mon blog, en 2008, pour les 60 ans du pays. Ce clip musical avait disparu du paysage, j'ai eu le bonheur de le retrouver sur Youtube ... alors je vous l'offre à nouveau, cette fois pour les 66 ans du pays, qui seront fêtés à partir de ce soir lundi 5 mai.
Reprise d'un article - et surtout - d'une vidéo déjà publiés sur mon blog, en 2008, pour les 60 ans du pays. Ce clip musical avait disparu du paysage, j'ai eu le bonheur de le retrouver sur Youtube ... alors je vous l'offre à nouveau, cette fois pour les 66 ans du pays, qui seront fêtés à partir de ce soir lundi 5 mai.
J.C
Je vous propose pour marquer cet anniversaire un clip absolument bouleversant, intitulé « Birth of Israël ».
Vous découvrirez en le visionnant un enchaînement d'extraits de films d’actualité de l'époque, en noir et blanc. Des documents accompagnés d’une musique acidulée, dont les paroles en anglais apportent une curieuse impression de décalage mais que je trouve drôlement envoûtante. Et des images que beaucoup d’entre vous ont peut-être déjà visionnées, mais qui mises bout à bout vous prennent aux tripes, parce que l’on a l’impression de revivre l’épopée de 1948, lorsque le minuscule Israël, envahi par cinq armées arabes arriva, contre toute attente, à les repousser ... et à arrondir un peu ses frontières, celles-là même que ses voisins ont mis plus de cinquante ans à reconnaître !
Le film débute par l’image (en couleur, pour évoquer le présent) d’une colline pierreuse coiffée d’un pin parasol, dont les branches frémissent sous le vent ... de l’Histoire en marche ? Et l’on voit effectivement avancer, comme au rendez-vous de leur destinée, des orthodoxes barbus descendant vers le Mur des Lamentations, et le poussif « Exodus » entrant en baie de Haïfa ; puis des vues de l’Assemblée Générale des Nations Unies votant la partition de la Palestine, suivies par les images de liesse dans les rues de Tel Aviv.
Tout de suite après, comme des acteurs rentrant en scène, arrivent ceux qui seront les héros de la première guerre de l’état juif, ces soldats dépenaillés conduisant des camions de ravitaillement aux quatre coins du « Yichouv », vers les localités assiégées, et en premier lieu Jérusalem dont on devine les murailles ; et puis apparaît, d’autant plus impressionnant que l’on ne l’entend pas, David Ben Gourion, le vrai père de la nation aux inoubliables touffes blanches de savant cosinus coiffant un crâne de visionnaire, et dont les apparitions sont comme le « fil rouge » du clip. Un très grand homme aux allures de gnome bondissant ; saluant à la cantonade alors qu’il va fièrement proclamer l’indépendance ; supervisant à la jumelle la dépose de barbelés le long des frontières durement conquises ; nous adressant un sourire malicieux, quelques années plus tard et en compagnie du jeune Ariel Sharon - clin d’œil du passé au présent ; et aussi, défilant dans une Chevrolet décapotable, premier souverain d’un état juif ressuscité, si pauvre et que vont construire des réfugiés misérables, futurs citoyens bâtisseurs du pays !
Je vous propose pour marquer cet anniversaire un clip absolument bouleversant, intitulé « Birth of Israël ».
Vous découvrirez en le visionnant un enchaînement d'extraits de films d’actualité de l'époque, en noir et blanc. Des documents accompagnés d’une musique acidulée, dont les paroles en anglais apportent une curieuse impression de décalage mais que je trouve drôlement envoûtante. Et des images que beaucoup d’entre vous ont peut-être déjà visionnées, mais qui mises bout à bout vous prennent aux tripes, parce que l’on a l’impression de revivre l’épopée de 1948, lorsque le minuscule Israël, envahi par cinq armées arabes arriva, contre toute attente, à les repousser ... et à arrondir un peu ses frontières, celles-là même que ses voisins ont mis plus de cinquante ans à reconnaître !
Le film débute par l’image (en couleur, pour évoquer le présent) d’une colline pierreuse coiffée d’un pin parasol, dont les branches frémissent sous le vent ... de l’Histoire en marche ? Et l’on voit effectivement avancer, comme au rendez-vous de leur destinée, des orthodoxes barbus descendant vers le Mur des Lamentations, et le poussif « Exodus » entrant en baie de Haïfa ; puis des vues de l’Assemblée Générale des Nations Unies votant la partition de la Palestine, suivies par les images de liesse dans les rues de Tel Aviv.
Tout de suite après, comme des acteurs rentrant en scène, arrivent ceux qui seront les héros de la première guerre de l’état juif, ces soldats dépenaillés conduisant des camions de ravitaillement aux quatre coins du « Yichouv », vers les localités assiégées, et en premier lieu Jérusalem dont on devine les murailles ; et puis apparaît, d’autant plus impressionnant que l’on ne l’entend pas, David Ben Gourion, le vrai père de la nation aux inoubliables touffes blanches de savant cosinus coiffant un crâne de visionnaire, et dont les apparitions sont comme le « fil rouge » du clip. Un très grand homme aux allures de gnome bondissant ; saluant à la cantonade alors qu’il va fièrement proclamer l’indépendance ; supervisant à la jumelle la dépose de barbelés le long des frontières durement conquises ; nous adressant un sourire malicieux, quelques années plus tard et en compagnie du jeune Ariel Sharon - clin d’œil du passé au présent ; et aussi, défilant dans une Chevrolet décapotable, premier souverain d’un état juif ressuscité, si pauvre et que vont construire des réfugiés misérables, futurs citoyens bâtisseurs du pays !