Nous vivons tous comme
suspendus à un fil, angoissés par l’épidémie pour à la fois nous-mêmes, nos
proches et l’ensemble de la Planète. Mais les calendriers restent maitres des
horloges pour les fêtes, et ainsi celle de Pessah revient avec le premier Séder
mercredi soir 8 avril. Pas de publications, bien sûr ici, pour les « yom
tov » que seront les 9, 10, 15 et 16.
Difficile de trouver plus à
propos que de reprendre, ici un extrait du courrier circulaire reçu du
Consistoire de Paris-Ile de France pour cette fête bien singulière.
« Le fléau du
coronavirus n’est pas sans rappeler certaines plaies redoutables qui ont frappé
l’Egypte, comme celle de la peste, à la différence près hélas que les Juifs,
cette fois, ne sont nullement épargnés et partagent le triste sort de leurs
concitoyens dont ils sont bien sûr pleinement solidaires.
Le confinement nous
ramène à l’isolement forcé des Hébreux pendant la calamité des ténèbres, mais
aussi à ces époques de barbarie pas si lointaines où nos ancêtres devaient se
barricader chez eux par crainte des émeutes et rafles antijuives (…) »
Impossible de reprendre plus
longuement un texte dont les mots pèsent si fort, et si juste, en cette période
terrible.
Bonne fête malgré tout à ceux
qui la célèbreront, et protégez-vous bien.
J.C