Une étude européenne publiée par
« Le Parisien » dévoile les statistiques liées aux 1 868
morts causés par le terrorisme entre 2000 et 2018.
C'est une accumulation d'événements dont le triste
bilan donne le tournis. Mars 2004 à Madrid, juillet 2005 à
Londres, novembre 2015 à Paris... Les 18 dernières années ont
été marquées par une succession d'attaques terroristes en Europe.
Des événements qui ont eu un terrible coût humain. Une étude, publiée par Le Parisien, fait les
comptes.
753 personnes ont trouvé la mort en Europe
entre 2000 et 2018, Européens ou extra-communautaires. Mais le bilan
du terrorisme est en fait plus élevé sur les 18 dernières années si
on prend en compte les 1 115 morts européens hors de l'UE. Un chiffre qui
prend notamment en compte les pertes militaires en Afghanistan.
Premier responsable de ces 1 868 morts ? Le terrorisme djihadiste,
responsable de 1 703 décès. Le terrorisme nationaliste arrive en seconde
position avec 111 décès, suivi du terrorisme d'extrême droit (14),
d'extrême gauche (13), animaliste (1). Les 26 derniers ne sont pas
connus ou n'ont pas été revendiqués.
Parmi les pays européens, ce sont l'Espagne et la
France qui ont payé le plus lourd tribut avec
respectivement 268 et 263 morts. À chaque fois, on trouve
une série d'attentats de grande ampleur. Ceux du 11 mars 2004 à Madrid et
du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. Le Royaume-Uni
complète ce triste podium avec 121 décès. Derrière, la Belgique (40)
et l'Allemagne (29) ont aussi souffert d'actes de grande ampleur.
L'étude, réalisée par Maite Pagazaurtundua, une
députée du Parlement européen, contient selon Le Parisien de multiples
autres informations sur les victimes. Un « livre blanc et noir du
terrorisme » dont les conclusions seront détaillées ce mardi avec
l'Association française des victimes du terrorisme (AFVT). Toutes les données
devraient bientôt être accessibles aux chercheurs et au grand public.
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