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11 juin 2019

Hamas et Hezbollah, réseaux et soutiens français : Albert Naccache sera mon invité le 16 juin

Albert Naccache

Nous allons poursuivre avec Albert Naccache l’entretien diffusé le 2 juin à propos de son dernier livre, « Hamas et Hezbollah de France », publié aux Editions Saint Léger. Pour rappel, après avoir eu une carrière très riche d’ingénieur et de manager, il a écrit plusieurs ouvrages qui tournent tous autour de l’Histoire juive et du conflit israélo-arabe. Pour rappel aussi, son ouvrage impressionnant de 370 pages, a été écrit après la consultation de milliers de textes qu’il a analysés, triés, et dont il nous propose des extraits éclairants. La dernière fois, nous avons fait des rappels sur ces organisations terroristes engagées pour détruire Israël, on a évoqué les conflits passés et leurs répercussions en France, et on a parlé aussi du traitement médiatique de ces guerres. Cette fois ci, nous allons parler des réseaux et soutiens français du Hamas et du Hezbollah, qui sont à la fois divers et très actifs.

Parmi les questions que je poserai à Albert Naccache :

-          Vous dites tout à fait à la fin du livre : « j’ai été écœuré pendant ma recherche par l’atmosphère de haine rencontrée à la lecture de nombreux articles ». Votre travail n’en est que plus méritoire, n’avez-vous pas été déprimé par toutes ces lectures ?
-          Votre chapitre 3 est intitulé « HHF organisations et actions en France », HH comme Hamas et Hezbollah. Vous soulignez les points communs entre les deux organisations terroristes mais vous n’insistez pas sur le clivage Sunnite/Chiite, qui a isolé le Hezbollah dans le monde arabe. Toutes les mouvances islamistes françaises sont plutôt dans le sillage des Frères Musulmans, les musulmans de France sont sunnites dans leur majorité, et soutenir le Hezbollah ne les dérange pas ?
-          Vous avez découpé les soutiens du Hamas et du Hezbollah en deux groupes. Le premier, ce sont les soutiens ouverts. Il y a les représentants de ces organisations en France – mais si elles sont considérées comme terroristes, pourquoi les autorités les tolèrent ? Vous y ajoutez les soutiens inconditionnels, et les compagnons de route. Et puis, il y a le deuxième groupe, ceux qui dites-vous sont hypocrites car ils propagent un antisionisme radical tout en ne le reconnaissant pas : pourriez–vous donner des exemples tirés de ce classement ?
-          En ce qui concerne le deuxième groupe, vous apportez une note d’humour avec ce vous appelez le « jeu des 7 familles » : diplomates et anciens du Quai d’Orsay, universitaires et chercheurs, journalistes politiques, etc. Vous avez mis à l’index l’IREMMO, « Institut de recherche et d’études Méditerranée et Moyen-Orient » : pourquoi ? A propos de l’IRIS et de Pascal Boniface, est-ce que leur hostilité à Israël ne s’explique pas par une hostilité contre les Etats-Unis et une complaisance pour l’Iran ?
-          Je vous suis reconnaissant, - alors que trop souvent la communauté juive fait une fixation sur ce qu’on appelle « les islamo-gauchistes » -, d’avoir souligné la vieille tradition antisioniste de l’extrême-droite, d’avoir parlé des « rouges bruns », de Soral, etc. Est-ce qu’aujourd’hui, justement, on n’assiste pas, et bien au-delà de la haine d’Israël, à une radicalisation qui unit les extrêmes ? L’antisionisme radical est-il un symptôme ou un vrai catalyseur ?

Un livre plein d’enseignements, et aussi bien inquiétant tant les soutiens aux pires ennemis d’Israël sont nombreux et divers dans notre pays : soyez nombreux à l’écoute !

J.C