L’actualité récente a remis
sous les feux de la rampe les relations, longtemps discrètes, entre Israël et
de nombreuses monarchies du Golfe. On a, d’abord, largement parlé de
l’assassinat de Jamal Khashoggi, journaliste opposant saoudien dans l’enceinte
du consulat de son pays à Istanbul. Mais il y a eu aussi la révélation de la
visite quasi officielle de Binyamin Netanyahu dans l’Emirat d’Oman il y a quelques
semaines, la première dans cet Etat du Golfe depuis plus de vingt ans ; puis
la venue de la ministre Miri Regev aux Emirats Arabes Unis ; puis d'autres venues de ministres israéliens, à Oman ou dans l'Emirat du Bahreïn. Périodiquement
aussi, le gouvernement israélien fait allusion à des relations fructueuses mais
secrètes avec plusieurs monarchies de la péninsule arabique. Enfin, et selon le
vieux principe du « wishful thincking », on nous vend trop vite dans
les médias communautaires une normalisation avec tous ces pays en même temps :
il est donc temps de faire le point sur des monarchies arabes, mal connues du
grand public.
Vous aurez aussi noté le "titre clin d’œil" de cet article. Je fais le plus souvent - mais il s'agit d'écriture journalistique basique - l'exercice de trouver un titre à la fois court et accrocheur.
Vous pourrez
le lire :
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J.C
