L’Egypte, état arabe le plus peuplé, cœur de la culture moyen-orientale pendant des décennies, est sur le chemin obligé de la paix au Proche-Orient. « Rencontre » a traité seulement deux fois de ce pays-clé, en juillet 1999 avec Ahmed Youssef, correspondant à Paris du journal « Al Ahram », et en décembre 2004 avec l’expert en géopolitique Frédéric Encel. Il faudra en reparler, certainement plusieurs fois !
Madame H’ayat Alvi-A’ziz est un professeur spécialiste dans le Moyen Orient et les études islamiques à l’Université Américaine du Caire. Elle a courageusement publié un article dans le numéro du 8 au 14 avril 2005, de l’édition internationale du journal israélien « Jerusalem Post » (adresse : http://www.jpost.com/), alors que malgré le réchauffement des relations diplomatiques de tels échanges sont encore mal vus par ses collègues. Mais ce qu’elle a écrit est encore plus courageux, puisqu’elle dénonce l’utilisation de la religion pour éluder l’examen des vrais problèmes qui minent les sociétés égyptienne et arabes. Elle s’exprime ainsi à contre courant de sa propre opinion publique, fortement travaillée par la propagande islamiste. Ecoutons la .
« Personne ne parle des problèmes quotidiens qui nous assaillent. Les sermons se moquent de notre santé, comment obtenir de meilleurs soins, comment purifier l'environnement, comment réduire l'analphabétisme, comment améliorer notre niveau de vie ou contribuer au progrès et au développement de la société. Non! Ces défis ne sont pas dans les prêches, pourtant on en parle dans le Coran. Le silence qui couvre les problèmes humains qui nous envahissent est l'image d'une "crise de rejet de la modernité" par les sociétés musulmanes du Moyen Orient, d'Asie du Sud et même d'Occident. Les seules préoccupations concernent la pratique religieuse, les règles d'habillement, les principes de morale, la séparation des sexes et, eh oui !, la condamnation systématique des Etats-Unis et d'Israël »
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« Personne ne parle des problèmes quotidiens qui nous assaillent. Les sermons se moquent de notre santé, comment obtenir de meilleurs soins, comment purifier l'environnement, comment réduire l'analphabétisme, comment améliorer notre niveau de vie ou contribuer au progrès et au développement de la société. Non! Ces défis ne sont pas dans les prêches, pourtant on en parle dans le Coran. Le silence qui couvre les problèmes humains qui nous envahissent est l'image d'une "crise de rejet de la modernité" par les sociétés musulmanes du Moyen Orient, d'Asie du Sud et même d'Occident. Les seules préoccupations concernent la pratique religieuse, les règles d'habillement, les principes de morale, la séparation des sexes et, eh oui !, la condamnation systématique des Etats-Unis et d'Israël »
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J.C