Un site consacré au monde musulman ne peut ignorer l’actualité la plus largement connue du grand public. L’inquiétude pour le sort de Florence Aubenas et de son interprète Hussein Hanoun El Saadi est - heureusement - quotidiennement entretenue par les journaux, les chaînes de télévision et les mairies qui ont affiché leurs portraits à travers toute la France. L’enlèvement, la séquestration, le silence depuis le bouleversant appel au secours de la jeune femme, filmée par des preneurs d’otages cyniques et sadiques, ont bouleversé les consciences. Un site Internet a été créé par le Comité de soutien dédié à cette action, cliquer sur le lien http://www.pourflorenceethussein.org/. Un site écrit par un journaliste (même et modestement amateur) ne peut pas ignorer les risques courus par les « vrais » reporters, ceux qui peuvent être assassinés en allant recueillir la réalité du terrain.
Cet enlèvement m’a, en plus, rappelé un souvenir personnel en rapport avec notre émission. J’avais eu la chance de faire au printemps dernier la connaissance de Nicolas Hénin, correspondant de Radio France en Irak. Nous avions convenu d’une émission avec interview au bout du fil à Bagdad, une première pour la fréquence juive de Paris. Puis vinrent les vacances, et l’intérim de Nicolas Hénin fut assuré par Christian Chesnot - qui eut ainsi la malchance d’être enlevé à sa place, avec Georges Malbruno ! A son retour, Nicolas Hénin fut prudemment déplacé sur Amman, et c’est depuis la capitale jordanienne que nous l’avons eu comme invité, c’était le 14 novembre dernier. Les deux journalistes français n’avaient pas encore été libérés, et c’était avant la disparition de Florence Aubenas.
Un dernier mot sur la photo que j’ai choisie pour illustrer ce « blog ». Je n’ai pas voulu reprendre le cliché reproduit à des dizaines de milliers d’exemplaires, celui où elle sourit dans son bureau de « Libération ». Dans cette photo inédite, elle est radieuse, debout dans une rue à Paris ou ailleurs, mais en plein air, cet air libre dont la privent ses lâches ravisseurs. Elle semble à l’aise comme toute jeune française ou occidentale, tête nue, pouvant aller là où bon lui semble : exactement ce que ne supportent pas les fanatiques preneurs d’otages !
J.C
Un dernier mot sur la photo que j’ai choisie pour illustrer ce « blog ». Je n’ai pas voulu reprendre le cliché reproduit à des dizaines de milliers d’exemplaires, celui où elle sourit dans son bureau de « Libération ». Dans cette photo inédite, elle est radieuse, debout dans une rue à Paris ou ailleurs, mais en plein air, cet air libre dont la privent ses lâches ravisseurs. Elle semble à l’aise comme toute jeune française ou occidentale, tête nue, pouvant aller là où bon lui semble : exactement ce que ne supportent pas les fanatiques preneurs d’otages !
J.C