Interview de Noëlle Lenoir dans « La revue civique »

 

Je vous ai informé au début de l’année de ma nouvelle collaboration avec un média en ligne de qualité, « La Revue Civique ». Pour en retrouver la présentation, cliquer sur ce lien .

Cette revue vient de publier mon troisième article, avec comme invitée Noëlle Lenoir, femme politique profondément engagée pour l’idéal européen. Mon interview lui a permis d’abord de donner un rappel historique de ce projet, remontant bien avant les dernières décennies et que les horreurs de la dernière Guerre ont rendu urgent ; elle a répondu aussi à mes questions sur les institutions de l’U.E, gages de démocratie mais parfois boulets ; et enfin, elle a donné sa vision de l’avenir, proche et plus lointain, alors que la gestion européenne de la crise sanitaire a suscité de fortes critiques. 

Pour rappel, Noëlle Lenoir est juriste,  magistrate et femme politique. Première femme et plus jeune membre jamais nommé au Conseil constitutionnel, elle est conseiller d’Etat honoraire. Ministre des Affaires Européennes entre 2002 et 2004, elle a notamment suivi le projet de Traité constitutionnel ; elle préside le « Cercle des Européens », espace de débats entre décideurs. Chargée d’une mission auprès du Premier Ministre Michel Rocard, elle est l’auteur d’un rapport préparatif à la loi bioéthique. Avocate experte de haut niveau,  elle dirige depuis 2020 son propre cabinet.

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J.C

Union Européenne, peuples et gouvernements européens face à la pandémie

Noëlle Lenoir

Nous poursuivrons dimanche prochain cette série d’émission consacrée à l’épidémie du Coronavirus. Mon invitée sera Noëlle Lenoir, avocate, conseiller d’Etat et ancienne ministre des Affaires Européennes. « L’Union européenne, peuples et gouvernements face à la pandémie », c’est le sujet que je lui proposerai, et je sais que l’’Europe n’a pas été pour elle une simple étape dans une carrière très riche, mais un véritable idéal auquel elle est profondément attachée.

Parmi les questions que je poserai à mon invitée : le dernier baromètre de confiance publié par le centre de recherche politique de Sciences Po indique une défiance forte contre notre gouvernement, défiance qui est unique en Europe alors que le nombre de décès dus à l’épidémie, rapporté au nombre d’habitants, est chez nous en gros dans la moyenne : comment l’expliquez-vous ? Les matériels basiques ont fait défaut au début de l’épidémie, partout et aussi chez nos voisins pour les masques, mais pour les tests le bilan est accablant pour la France si on compare à l’Allemagne, qui est très vite montée en puissance. Pourquoi ? Avez-vous l’impression que, par rapport aux autres pays européens, les Français sont moins disposés à accepter des consignes sanitaires strictes ?  

J’espère vous retrouver nombreux à l’écoute.

J.C