Le véritable «blitzkrieg diplomatique» brillamment réussi par Israël dans le Golfe ces dernières semaines, avec la «normalisation» actée par les Émirats Arabes Unis puis par le Bahreïn, a tout de suite donné lieu à des spéculations sur la suite : quelle pétro-monarchie allait suivre ? On a bien sûr suggéré l’Arabie Saoudite, le plus puissant et le plus riche de leurs voisins. Mais on a évoqué aussi – dans les médias communautaires en particulier – d’autres Émirats, dans le désordre et il faut le reconnaitre, avec une vision bien superficielle de ces pays. Ainsi étaient cités le Qatar, Oman et le Koweït, comme si leurs choix géopolitiques étaient transposables, pour ne rien dire des échanges (ou de l’absence d’échanges) avec Israël au cours des dernières années.
Dans ce nouvel article, je commence par rappeler que l’on aurait tort de prendre toutes ces monarchies pour des clones. Puis, je fais un rappel sur l’Histoire, un peu lointaine ou proche, de ce petit Emirat pour en arriver à la conclusion que, non décidément, la normalisation prochaine des relations entre Israël et le Koweït ne sera pas possible à court terme. Mais est-ce vraiment à regretter ?
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J.C