François Heisbourg à la conférence
de l’institut national des études
stratégiques à Tel Aviv, en janvier 2016
Téhéran peut semer bien plus de
dégâts comme puissance non nucléaire, selon l’expert en prolifération François
Heisbourg
Devenir une puissance nucléaire est le rêve de chaque
pays. La bombe atomique n’apporte pas seulement du prestige, elle crée aussi de
la dissuasion et autorise son propriétaire à lancer des frappes offensives qui
pourraient annihiler tout ennemi. C’est pourquoi un état voyou comme l’Iran
n’aimerait rien de plus que de mettre la main dessus. Ou du moins c’est ce que
l’opinion communément admise, et beaucoup d’officiels israéliens, pourraient
croire.
« Même après la
signature de l’accord nucléaire, l’Iran n’a pas renoncé à son aspiration à
obtenir l’arme nucléaire », a déclaré en janvier le Premier ministre Benjamin
Netanyahu.
Mais François Heisbourg, un expert français renommé en
dissuasion nucléaire et prolifération, affirme que Téhéran n’est pas en ce moment
sur le point de franchir le seuil nucléaire, et ne cherchera probablement même
pas à le faire après la fin de l’accord nucléaire, dans 15 ans.
Plutôt, a-t-il expliqué, le régime se contente (et se
contentera probablement) de ce qu’il appelle une « dissuasion suspendue ».
Pour lire ce long et passionnant entretien publié sur le site du "Times of Israël" le 6 février 2016, aller :
Pour lire ce long et passionnant entretien publié sur le site du "Times of Israël" le 6 février 2016, aller :
Times of Israël, 6 février
2016