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21 mars 2017

Pourquoi l’Iran ne veut vraiment, véritablement pas la bombe… pour l’instant

François Heisbourg à la conférence 
de l’institut national des études stratégiques à Tel Aviv, en janvier 2016 
 
Téhéran peut semer bien plus de dégâts comme puissance non nucléaire, selon l’expert en prolifération François Heisbourg

Devenir une puissance nucléaire est le rêve de chaque pays. La bombe atomique n’apporte pas seulement du prestige, elle crée aussi de la dissuasion et autorise son propriétaire à lancer des frappes offensives qui pourraient annihiler tout ennemi. C’est pourquoi un état voyou comme l’Iran n’aimerait rien de plus que de mettre la main dessus. Ou du moins c’est ce que l’opinion communément admise, et beaucoup d’officiels israéliens, pourraient croire.
 « Même après la signature de l’accord nucléaire, l’Iran n’a pas renoncé à son aspiration à obtenir l’arme nucléaire », a déclaré en janvier le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Mais François Heisbourg, un expert français renommé en dissuasion nucléaire et prolifération, affirme que Téhéran n’est pas en ce moment sur le point de franchir le seuil nucléaire, et ne cherchera probablement même pas à le faire après la fin de l’accord nucléaire, dans 15 ans.
Plutôt, a-t-il expliqué, le régime se contente (et se contentera probablement) de ce qu’il appelle une « dissuasion suspendue ». 

Pour lire ce long et passionnant entretien publié sur le site du "Times of Israël" le 6 février 2016, aller :



Times of Israël, 6 février 2016