Une carte vaut mieux qu'un
long discours : celle-ci est tirée de l'article de Wikipedia, à lire
sur ce lien
On réalise, en la lisant, un certain nombre d'éléments qui ont du sérieusement
freiner les ardeurs de ceux qui - en Israël ou aux États-Unis - imaginaient des
frappes aériennes pour stopper le programme nucléaire de l'Iran :
1.
Le pays est très étendu, et le programme
nucléaire s'articule sur plusieurs sites, dispersés sur son territoire et quasi
impossibles à attaquer simultanément.
2.
Ceci ne comprend pas, bien entendu, les sites
secrets qui doivent être également nombreux.
3.
On le sait, un des principaux sites (Fordow)
est souterrain et fortement protégé contre des bombardements.
4.
Sites d'enrichissement de l'Uranium, primaire
à partir du minerai (Ispahan), puis par centrifugeuses pour obtenir la matière
fissile (Fordow et Natanz) ; sites de recherche ; site de production d'eau
lourde, avec le projet de réacteur plutonigène d'Arak : le programme iranien
était complexe et parfaitement conçu, et il témoigne d'une grande capacité scientifique
et technologique.
A propos d'Arak, je vous invite aussi à lire ou relire
mon article sur la
filière oubliée de la bombe iranienne, publié sur "Temps et
Contretemps".
J.C