On pourra dire que l’administration a bon dos ; que les autres pays, qui ont des systèmes moins lourds, ne s’en sortent pas mieux face à cette maudite pandémie ; que finalement, après des ratés au début, la France se met en ordre de bataille, maintenant pour la vaccination et après les masques, puis les tests, également marqués par des ratés au début ; que les retards dans la vaccination sont aujourd’hui le fait de retards de livraisons et pas de la faute de l’Etat ; etc.
Il n’empêche. Cette lourdeur, ces redondances sont des réalités, et une vraie plaie lorsqu’il faut être « agile » et d’adapter à un monde de compétition féroce. Le trop fort pourcentage d’administratifs par rapport aux opérationnels est aussi une réalité, attestée par toutes les comparaisons internationales. Et enfin, et surtout, alors que la France dépense plus en proportion que tous ses voisins pour l’Education ou la Santé, ses performances ne sont pas du tout en proportion.
De beau sujets de réflexion, pour une prochaine interview ou un nouvel article !
J.C