Rechercher dans ce blog

07 janvier 2020

Encore un article publié sur "Temps et Contretemps" : chercheurs otages en Iran, piège et bras de fer


Encore un article sur le blog israélien francophone de mon ami Jacques Benillouche. Intitulé « Chercheurs otages en Iran, piège et bras de fer », il s’agit du point que l’on pouvait faire dans les tous derniers jours de 2019, sur une affaire qui a mis beaucoup de temps à intéresser les médias français.

Au mois de juin, deux chercheurs du CERI Sciences Po étaient arrêtés en Iran sous le prétexte grotesque « d’espionnage ». La première, Fariba Adelkhah, est une sociologue d’origine iranienne qui s’est toujours tenue à l’écart des groupes d’opposition. Faisant de nombreux et longs séjours dans la République Islamique pour ses recherches, elle s’y sentait en sécurité d’où le « piège » mentionné dans le titre. Roland Marchal, autre chercheur du CERI, est connu pour ses travaux sur l’Afrique ce qui est bien éloigné de la politique iranienne. Mon article raconte comment, après une discrétion voulue par les autorités françaises, l’affaire a été enfin médiatisée après la grève de la faim entamée par Fariba Adelkhah et une autre détenue, d’origine australienne. Et le « bras de fer » est celui engagé entre la France et le régime des Mollahs, qui veut clairement utiliser ces deux otages comme monnaie d’échange.

Bonne lecture, et n'oubliez pas que vous pouvez aussi avoir accès à l'ensemble des archives de mes articles sur "Temps et Contretemps", en cliquant sur l'icône correspondante en haut de la colonne de gauche.

Vous trouverez l'article :


J.C 

Nota de Jean Corcos :

Cet article a été écrit la semaine dernière, avant deux évènements importants qui ne sont naturellement pas mentionnés dans le texte. Tout d'abord, l'élimination sur ordre de Donald Trump de Qassem Soleimani, ce qui a porté à son paroxysme la crise avec l'Iran, et rend encore plus angoissant le sort de ces otages. Mais aussi, et c'est une bonne nouvelle que j'ai apprise seulement ce soir du 7 janvier, la levée de deux chefs d'accusation contre Fariba Adelkhah, dont celui extrêmement grave d'espionnage. Reste cependant deux chefs d'inculpation, "propagande contre le système politique (de la République Islamique)" et "complot contre la sûreté nationale". La détenue poursuit sa grève de la faim.