Le groupe dans le village bédouin de Kàabiya, Sud Galilée
Devant la tombe d'Itzhak Rabin
A Jérusalem, avec la vieille ville en arrière-plan
Accompagnés de Latifa Ibn-Ziaten,
les jeunes Val-d'Oisiens vont pendant une semaine découvrir Israël et les
territoires palestiniens. Observer sans préjugés est le but du voyage.
Ils savent que Sarcelles est surnommée la Petite Jérusalem.
Ils pourront juger par eux-mêmes de la comparaison. Cet après-midi, quinze
collégiens et lycéens de Sarcelles et de Garges s'envolent de l'aéroport de
Roissy en direction d'Israël.
Pendant une semaine, ces élèves découvriront le berceau des civilisations et des trois grandes religions monothéistes.
Pendant une semaine, ces élèves découvriront le berceau des civilisations et des trois grandes religions monothéistes.
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Il est organisé par l'association Imad, du prénom de ce militaire tué en 2012 par Mohamed Merah à Toulouse. « Ce voyage, j'y tiens énormément », nous confiait récemment la maman d'Imad, Latifa Ibn-Ziaten, qui a fondé l'association. Elle accompagnera toute la semaine les jeunes Val-d'Oisiens.
Depuis plus de trois ans, cette femme de courage parcourt la France pour délivrer son message de paix afin, dit-elle, « d'éviter qu'il y ait de nouveaux Mohamed Merah ». Mais en janvier, trois terroristes ont à nouveau frappé la France. Parmi les jeunes qui voyageront en Israël, il y en a un dont le nom est plus difficile à porter depuis : Assane Coulibaly, homonyme du terroriste de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes. « Déjà qu'en étant noir et musulman ce n'était pas facile. Mais en s'appelant Coulibaly, on sera encore plus mal vu. » Cette phrase, le jeune collégien l'a soufflé à l'oreille de Latifa, qui a décidé de l'emmener en Israël.
Whalid, élève de 3e au collège Jean-Lurçat de Sarcelles, avait déjà voyagé dans le cadre d'un échange avec des lycéens marocains, l'an dernier. « Là, ça va être différent car on va vraiment voir trois religions qui vivent côte à côte, explique le jeune de 14 ans. Mais déjà, à Casablanca, on a vu comment chacun respecte le lieu de culte de l'autre. Les gens se considèrent d'abord Marocains et la religion passe après. Ici, c'est l'inverse. J'aimerais que ça change... »
« Le constat qu'on fait, c'est que toutes les haines qui existent dans le monde sont dues au fait que les peuples ne se connaissent pas, estime le proviseur du lycée Arthur-Rimbaud de Garges, Christophe Buatois. Le but de ce voyage, c'est que les jeunes apprennent à découvrir l'autre, qu'ils écoutent et qu'ils observent sans préjugés. C'est cela qui permet de générer du respect et de la non-violence. »
Il est organisé par l'association Imad, du prénom de ce militaire tué en 2012 par Mohamed Merah à Toulouse. « Ce voyage, j'y tiens énormément », nous confiait récemment la maman d'Imad, Latifa Ibn-Ziaten, qui a fondé l'association. Elle accompagnera toute la semaine les jeunes Val-d'Oisiens.
Depuis plus de trois ans, cette femme de courage parcourt la France pour délivrer son message de paix afin, dit-elle, « d'éviter qu'il y ait de nouveaux Mohamed Merah ». Mais en janvier, trois terroristes ont à nouveau frappé la France. Parmi les jeunes qui voyageront en Israël, il y en a un dont le nom est plus difficile à porter depuis : Assane Coulibaly, homonyme du terroriste de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes. « Déjà qu'en étant noir et musulman ce n'était pas facile. Mais en s'appelant Coulibaly, on sera encore plus mal vu. » Cette phrase, le jeune collégien l'a soufflé à l'oreille de Latifa, qui a décidé de l'emmener en Israël.
Whalid, élève de 3e au collège Jean-Lurçat de Sarcelles, avait déjà voyagé dans le cadre d'un échange avec des lycéens marocains, l'an dernier. « Là, ça va être différent car on va vraiment voir trois religions qui vivent côte à côte, explique le jeune de 14 ans. Mais déjà, à Casablanca, on a vu comment chacun respecte le lieu de culte de l'autre. Les gens se considèrent d'abord Marocains et la religion passe après. Ici, c'est l'inverse. J'aimerais que ça change... »
« Le constat qu'on fait, c'est que toutes les haines qui existent dans le monde sont dues au fait que les peuples ne se connaissent pas, estime le proviseur du lycée Arthur-Rimbaud de Garges, Christophe Buatois. Le but de ce voyage, c'est que les jeunes apprennent à découvrir l'autre, qu'ils écoutent et qu'ils observent sans préjugés. C'est cela qui permet de générer du respect et de la non-violence. »
Le Parisien, 22 avril 2015
Nota de Jean Corcos :
On peut suivre sur la page FaceBook de Latifa Ibn
Ziaten, qui est ouverte au public, le reportage photos et les impressions de
voyage du groupe : voir
sur ce lien.
Les trois photos qui illustrent la reprise de cet article
du "Parisien" sont reprises de cette page.