Tout, ou presque a été dit sur la folle semaine de l’élection américaine : du suspense qui a duré plusieurs jours – le vote par correspondance, massif, a retardé les résultats, mais le système très particulier de ce vote retarde parfois les résultats définitifs ; au refus obstiné de Donald Trump de reconnaitre sa défaite, refus qui risque de pourrir la transition avec Joe Biden.
Mais même si on se réjouit comme moi de ce résultat, force est de reconnaitre - que l’on aime ou non le président sortant -, qu’il a beaucoup mieux résisté que prévu. Et cela pose la question de la résilience des mouvements populistes, que l’on enterre souvent trop tôt. Quels que soient les succès et échecs de leurs leaders à travers le monde et à l’épreuve des faits, ceux que l’on amalgame peut-être de manière simpliste ont su fidéliser leur électorat : Trump, Netanyahou comme d’autres, ont su imprimer un discours et solidifier un électorat, ce que les sondeurs et les analystes politiques n’avaient pu imaginer. Et c’est ce que j’ai tenté d’analyser dans cet article, après avoir rappelé ce qu’on appelle « populisme ».
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J.C