Suite de ma petite enquête sur le mouvement des antivaccins. L’infiltration de l’ultra-droite dans ce mouvement qui a fait beaucoup parlé de lui à l’occasion des manifestations de cet été – et objet de mon premier article -, n’en est pas bien sûr la seule explication. Il y a d’autres composantes, psychologiques, sociologiques, idéologiques qui l’expliquent. Il y a aussi, au-delà des publics se laissant embrigader dans un tel militantisme, ceux qui sont leurs héros, personnalités hautes en couleur, gourous, escrocs ou les deux à la fois : plantons le décor, même si ce ne sera qu’une esquisse.
Je dois avouer aussi qu’il m’a été difficile de synthétiser tout ce que l’on peut trouver sur Internet, tant les angles d’approche sont divers et le nombre de liens que j’avais pu collecter était impressionnant. Quels sont les points communs avec l’hostilité aux vaccins qui s’est développée au cours des dernières décennies et cette méfiance spécifique envers les nouveaux vaccins contre le COVID19 ? Quelles sont les explications, psychologiques en particulier, pour cette crédulité envers les théories du complot les plus folles ? Pourquoi la vaccination a fait l’objet de telles réticences aux Antilles ? Comment expliquer le glissement d’une certaines écologie radicale vers les postures « antisciences » d’aujourd’hui ? Qui sont les « têtes de gondole » excitant les « antivax » militants ? Impossible de tout lister, mais les références vous serviront d’introduction.
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J.C