Pour qui suit régulièrement les plateaux des télévisions sur les chaines françaises d’information, l’épidémie est devenue un véritable marronnier, occupant la majorité des débats entre journalistes et politiques invités, avec - et ils sont devenus maintenant des figures familières -, la ronde des médecins, épidémiologistes et virologues.
Marronnier dans une forêt de marronniers, le sujet des vaccins. Clairement, la France – plus précisément, la grande majorité de l’Union Européenne -, accuse un retard certain pour la vaccination, par rapport à des pays comme Israël, bien sûr, mais aussi les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui en faisait partie jusqu’au 1er janvier. Cela étant du, on le sait, au retard dans les livraisons de doses, avec des éléments que je rappelle en début d’article.
Or comment réagissent les « politiques » invités à débattre ? Et bien, régulièrement en « sortant un marronnier dans le marronnier », cette fois le fameux vaccin Spoutnik V. A en croire les représentants des deux frères siamois de la démagogie populiste, Rassemblement National d’un côté, France Insoumise de l’autre - mais aussi souvent ceux de la Droite modérée (LR) -, il suffirait d’accepter le vaccin russe et le problème serait réglé. Sont alors mis sur le tapis et dans un ordre variable : le refus de ce vaccin qui serait « politique » ; le fait que plus de 50 pays l’ont validé ; et le fait qu’il s’agisse d’un excellent vaccin.
J’ai donc tenté de démonter ces affirmations péremptoires, dans un article vous proposant les nombreux liens m’ayant permis de l’écrire.
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J.C